Cette révision reflète des "taux de change favorables, tout en prenant en compte les risques comme un déclin des ventes de véhicules à cause d'une pénurie de semi-conducteurs et de notre capacité d'expédition, et les coûts des matières premières en très forte hausse", a détaillé Mitsubishi Motors dans un communiqué.
Le groupe prévoit ainsi désormais pour son exercice 2022/23 qui s'achèvera fin mars un bénéfice net de 140 milliards de yens (environ 1 milliard d'euros), contre 90 milliards de yens lors de ses dernières prévisions.
Cela représenterait un bond de 89% par rapport à 2021/22.
Il table à présent sur un bénéfice opérationnel annuel de 170 milliards de yens (1,2 milliard d'euros), au lieu de 110 milliards de yens précédemment, ce qui serait une envolée de 95% sur un an.
Le constructeur prévoit une augmentation de 24% sur un an de ses ventes, à 2.530 milliards de yens (17,4 milliards d'euros), au lieu de 2.350 milliards de yens auparavant.
En revanche, il a légèrement abaissé son objectif de ventes en volume, à 908.000 unités (-3% sur un an), contre une prévision précédente de 938.000 véhicules.
Dans le détail, Mitsubishi Motors prévoit (en volume) une croissance de ses ventes en Asie du Sud-Est, son principal marché, ainsi qu'au Japon, mais s'attend à les voir reculer en Chine et aux Etats-Unis, et dégringoler en Europe.
Au deuxième trimestre (juillet-septembre), le groupe a vu son bénéfice presque tripler sur un an à 44,1 milliards de yens (303 millions d'euros) et son bénéfice opérationnel quasiment quadrupler, à 53,8 milliards de yens.
Ses ventes ont grimpé de 37% à 629,5 milliards de yens (4,3 milliards d'euros).
Mardi, le géant automobile nippon Toyota avait également abaissé ses prévisions de ventes en volume de 10,7 à 10,4 millions d'unités en raison des "vents contraires" que constituent les pénuries de main d'oeuvre et de semi-conducteurs, et les perturbations des chaînes d'approvisionnement.
Il avait laissé inchangés ses objectifs de bénéfices mais rehaussé sa prévision de chiffre d'affaires, grâce notamment aux effets de change favorables.
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