Entre le 1er avril et le 31 décembre 2015, il a dégagé un bénéfice de 76,75 milliards de yens (572 millions d'euros au taux de change retenu par le groupe), contre 98,6 milliards un an plus tôt. Mitsubishi Motors explique cette baisse par les frais liés à l'arrêt de la production aux Etats-Unis, qui se sont élevés à 15,3 milliards de yens.
Son profit d'exploitation, qui n'a pas été affecté par cet élément, a légèrement augmenté de 1,2%, à 102 milliards de yens, grâce à "des réductions de coûts" et une montée en gamme qui lui a permis d'améliorer ses marges.
Le chiffre d'affaires a par ailleurs augmenté de 4,6% sur la période, à 1.662 milliards de yens (12,4 milliards d'euros).
En volume, les ventes ont cependant reculé de 2%, à 787.000 unités.
Au Japon, le constructeur a déploré une chute de 16% liée aux mini-véhicules, un segment traditionnellement dynamique mais qui a été fortement ébranlé l'an dernier par une augmentation de taxe.
En Asie - son premier marché avec 242.000 unités livrées -, si Mitsubishi Motors a connu des ventes solides en Thaïlande grâce à la sortie de son modèle Pajero Sport, la Chine et l'Indonésie ont tiré vers le bas son activité dans la région (-6%).
En Europe, "la dégradation de l'environnement économique en Russie" a fait chuter ses ventes de 8%, malgré une bonne performance en Allemagne et au Royaume-Uni.
Sur le marché nord-américain, où la firme nippone est peu implantée mais nourrit des ambitions malgré la fermeture récente de sa seule usine sur place, elle a écoulé 19% de véhicules de plus qu'un an auparavant. Ses 4X4 Outlander ont particulièrement été prisés.
Pour l'ensemble de l'exercice qui s'achèvera fin mars 2016, Mitsubishi Motors a décidé d'abaisser sa prévision de chiffre d'affaires, au vu des turbulences économiques actuelles. Il vise à présent des recettes de 2.260 milliards de yens (au lieu de 2.280 milliards), soit une hausse de 3,6% sur un an, pour 1,053 million de véhicules écoulés (objectif inchangé).
Il a par ailleurs maintenu ses autres projections financières: après une année 2014-2015 record, il anticipe un bénéfice net en baisse de 15%, à 100 milliards de yens, et un profit d'exploitation en repli de 8%, à 125 milliards.
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