Les ventes ont dépassé 5,02 milliards d'euros de janvier à mars, contre moins de 4,76 milliards d'euros à la même période en 2014, a précisé Michelin dans un communiqué. Ces résultats contrastent avec le repli de 3,5% du chiffre d'affaires enregistré l'an dernier.
La croissance a été portée par les pneumatiques "tourisme et camionnette", en hausse de 10,2%, à 2,77 milliards d'euros, tandis que l'activité "poids lourd" a progressé de 0,8% à 1,47 milliard d'euros.
En revanche, les ventes de pneumatiques "de spécialité" (véhicules agricoles, engins de chantier, deux-roues, avions) ont reculé de 0,6%, à 771 millions d'euros.
Les ventes en volumes ont augmenté de 1,5% au premier trimestre, grâce à une croissance de 6% dans la branche "tourisme et camionnette" et malgré un recul de 4% pour les poids lourds et les autres véhicules.
Après une progression des volumes de 0,7% en 2014, inférieure à ses prévisions, le fabricant vise "une croissance des volumes en ligne avec l'évolution des marchés sur lesquels le groupe opère".
Michelin s'attend par ailleurs à bénéficier de la baisse des cours des matières premières et des variations de changes, à hauteur respectivement de 600 millions d'euros et 350 millions d'euros sur l'année 2015.
Le groupe a confirmé ses objectifs d'une marge opérationnelle supérieure à 11% (avant éléments non récurrents) et de génération d'un flux de trésorerie disponible d'environ 700 millions d'euros, ainsi que son programme d'investissement d'environ 1,8 milliard d'euros.
La société a annoncé en outre un programme de rachat d'actions, d'un montant de 750 millions d'euros en trois phases, étalé sur 18 à 24 mois.
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