McLaren lève 550 millions de livres, l'Arabie Saoudite entre au capital

Le fabricant britannique de bolides McLaren, connu pour son écurie de F1, a annoncé vendredi avoir levé 550 millions de livres auprès d'investisseurs dont l'Arabie Saoudite.

Cet argent frais doit permettre au groupe, durement touché par la pandémie, de financer ses plans de croissance tant pour sa branche commerciale que sportive, selon un communiqué.

Le fonds souverain saoudien Public Investment Fund (PIF) et le fonds spéculatif américain Ares Management vont ensemble investir 400 millions de livres.

En outre, des actionnaires existants, comme Mumtalakat, le fonds souverain de Bahreïn, et quelques nouveaux investisseurs privés, vont apporter 150 millions de livres.

"Après les mesures de court terme mises en place l'été dernier en réponse à la pandémie mondiale, McLaren passe à des étapes importantes pour assurer la stabilité de l'entreprise sur le long terme", souligne Paul Walsh, président exécutif.

Le constructeur, dont le siège est dans le comté du Surrey au sud de Londres, compte 3.000 salariés dans le monde, après avoir supprimé 1.200 emplois l'an dernier du fait du choc de la crise sanitaire sur ses activités.

La marque avait expliqué avoir souffert de l'annulation d'événements sportifs ou encore de l'arrêt de sa production et de la vente aux particuliers.

Le nouvel investissement porte à plus d'un milliard de livres les sommes reçues depuis le début de la crise sanitaire.

McLaren avait dû levé des fonds à plusieurs reprises dont 300 millions auprès de ses actionnaires, 170 millions via la vente et le crédit-bail de son siège et 185 millions avec la cession d'une part minoritaire de sa branche sportive.

Ses ventes repartent désormais nettement à la hausse avec 520 bolides vendus au premier trimestre, contre 307 un an plus tôt au début de la pandémie.

Son chiffre d'affaires a grimpé de 68,5% à 184,3 millions de livres sur la période, ce qui lui a permis de réduire ses pertes.

McLaren avait en outre annoncé en août dernier vouloir arrêter de fabriquer des modèles à essence d'ici 2030 pour basculer vers l'électrique.

© 2021AFP