MAZDA atteint ses objectifs en 2014/2015, espère des ventes en hausse cette année

Le constructeur d'automobiles japonais Mazda a peu ou prou rempli ses objectifs durant l'exercice passé, et escompte même des ventes plus fortes encore cette année, même si le bénéfice net devrait se replier de 12%.

Durant les mois d'avril 2014 à mars 2015, Mazda a totalisé des ventes de 3.033,9 milliards de yens (+12,7% sur un an, 23,5 milliards d'euros), alors qu'il visait moins de 3.000 milliards. Son gain d'exploitation amplifié par des réductions de coûts a pour sa part atteint 202,9 milliards de yens (+11,4%) et son résultat net 158,8 milliards (+17%).

La constructeur au slogan "zoom zoom" a écoulé 1,397 million de véhicules sur la période, soit une hausse de 5% sur un an.

Même si au Japon Mazda a vu ses ventes diminuer de 7,8% à 225.000 unités à cause de la hausse de trois points à 8% du taux de TVA en avril 2014, il signale qu'une reprise s'est dessinée en fin d'exercice grâce à la sortie de nouveaux modèles.

La bonne tendance a en revanche été franche et prolongée en Amérique du Nord où ses ventes, portées par la Mazda6, la CX-5 et la Mazda3, se sont élevées de 8,9% à 425.000 exemplaires. En Europe, la Mazda3 a joué les locomotives et entraîné un gain de 10,8% à 229.000 exemplaires. En Chine, la hausse a été de 9,2% à 215.000 exemplaires grâce aux CX-5 et Mazda3, lesquelles ont aussi réalisé de belles performances sur les autres marchés (+3,4% à 303.000 unités).

Bien qu'ayant été affectés au Japon par le changement de taxe et par la disparition de subventions, les constructeurs d'automobiles japonais se rattrapent sur les marchés étrangers grâce à la baisse du yen. Conséquence: même sans changer leurs prix en dollars ou euros, les recettes encaissées dans ces devises à l'extérieur sont mécaniquement plus importantes que quelques mois plus tôt une fois converties en yen.

Pour l'année débutée le 1er avril, Mazda espère des ventes en progression de 7,1% en valeur à 3.250 milliards de yens et de 6,6% en volume à 1,49 million d'unités. Son bénéfice d'exploitation devrait s'élever de 3,5% à 210 milliards, mais le gain net risque de perdre 11,8% à 140 milliards.

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© 2015AFP