Comme lors des années précédentes, le marché français du VN est resté dynamique en 2018. Avec 2,173 millions de véhicules immatriculés, l’année écoulée se situe bien au-delà de la moyenne des dix dernières années.
Dans ce contexte plutôt favorable, L’argus a décortiqué les résultats annuels de tous les constructeurs, retracé leur évolution par rapport à 2017, exhumé leur record de vente passé, et établi le Top 30 des marques les plus vendues en France.
A retenir :
- Hausse. Cinquième année de hausse consécutive pour le marché français qui atteint, avec 2,173 millions de VN en 2018, son quatrième score le plus élevé de la décennie. Cependant, la tendance a viré à la baisse à partir de septembre.
- Haut de gamme. Serrer ses prix, bonne idée pour battre son record de France Dacia, Hyundai, Kia, Skoda l’ont fait. A l’inverse, notamment sanctionnés par le malus, les marques allemandes de haut de gamme ont souffert.
- Cap. Kia a franchi le cap des 40 000 ventes, Skoda celui des 30 000. C’est une première dans leur histoire en France.
- Françaises. Malgré le repli de Renault, (-2.5%) les marques françaises tiennent bien leur sol avec 48% de pénétration (47,7% en 2017), et sont même majoritaires (54%) avec l’intégration de Dacia dans le périmètre (le total passe même à 57,4% avec Opel).
- Energie. En constant recul, depuis son sommet de 2012 (73% des ventes), devenu minoritaire en 2017 (47%), le diesel poursuit sa décrue : 39% du parc VP neuf en 2018.
Un marché gonflé : En réalité, dans ce total la part des ventes « saines », à particuliers ou aux entreprises, ne cesse de se restreindre (69,7% en 2018) au profit des immatriculations dites « tactiques » : ces ventes aux propres réseaux de distribution des constructeurs, et aux loueurs longue ou courte durée représentent désormais 30,3% des ventes. A tel point que si ces ventes tactiques s’étaient limitées à 23% du total, leur niveau de 2010, le marché VN en 2018 n’aurait pas dépassé 1,95 million de véhicules neufs. Toutefois, en 2018, en moyenne, la part des ventes dites « de pilotage » s’est légèrement contractée en France. L’argus revient en détail sur ce phénomène, son ampleur et ses conséquences.
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