Christophe Maurel, Président du Métier Concessionnaires VP du CNPA, a tout d’abord rappelé que cette étude intervient dans un contexte agité sur le dernier trimestre pour l’automobile. « En 2018, nous avons pu observer un marché stable, avec 2 173 481 de VN vendus, contre 2 110 000 en 2017. Le marché du VO est quant à lui en léger repli ».
L’enquête évoque dans un premier temps l’évolution du parc. C’est une hausse de ce dernier qui est anticipée (+2,6%), pour atteindre 33,2 millions de véhicules en 2026. Le kilométrage moyen sera en hausse également (+ 1,6%), et la répartition des motorisations devrait s’établir comme suit : 53% essence, 37% diesel, 7% hybride, 2,7% électrique. Le taux d’équipement en aide à la conduite (Adas) atteindra les 36%, réduisant par là le nombre d’accidents (-15%).
L’étude projette en 2025 un marché de l’après-vente qui recule en volume (-0,5%) mais progresse en valeur (+1,6%). En effet, une chute du nombre de réparation est notamment prévue (-11,5%), alors que le prix moyen d’une entrée atelier augmente (+2%). Les réparations seront donc moins nombreuses mais coûteront plus cher.
En 2025, les parts de marché des réseaux constructeurs devraient à l’inverse augmenter en volume de 2,2 points, mais stagner en valeur. 89% des utilisateurs de véhicules électriques ou hybrides rechargeable considèrent que la technologie liée à ces motorisations les incite à se rendre dans le réseau de la marque.
Un module sur la réparation – collision fait apparaître un nombre d’opérations en chute de 12% par rapport à 2016, pour s’établir à 6,5 millions d’unités. Cette chute est plus prononcée dans les interventions de carrosserie (-15,9 %), que dans les réparations de bris de glace (-6 %).
Enfin, un zoom sur la vision des automobilistes quant à l’utilisation des données fait apparaître que les utilisateurs préfèrent gérer eux-mêmes les données de leurs véhicules. S’ils doivent confier cette gestion à un tiers, l’acteur le plus digne de confiance est le constructeur, puis le réseau de concessions de la marque, et en dernière position les GAFA (7%).
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