"Les solutions techniques existent", a expliqué M. Leroy, vice-président du constructeur japonais, lors d'une conférence de presse, à la veille du salon automobile de Genève, mais "le défi principal est de trouver une solution qui est accessible et convenable" pour les clients.
Les négociateurs des Etats membres de l'UE et du Parlement européen se sont mis d'accord en décembre sur une réduction de 37,5% des émissions de CO2 des voitures neuves d'ici à 2030 par rapport à 2021.
Cet objectif avait déjà été qualifié de "totalement irréaliste" par l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA).
L'électrification sera "absolument nécessaire" pour satisfaire ces objectifs, a noté Johan van Zyl, responsable de la région Europe chez Toyota.
"C'est un énorme défi pour tout le monde, y compris pour nous", a noté M. Leroy, mais "si on ne trouve pas la solution, on n'aura qu'à changer de métier".
"Nous sommes probablement un peu mieux préparés que certains concurrents" pour parvenir à l'objectif tout en "restant rentables" grâce à l'accent mis très tôt sur les voitures hybrides, a cependant déclaré le dirigeant.
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