Ce plan, chapeauté par le ministère de la Transition écologique, le ministère des Finances et le secrétariat d'Etat aux Transports dans le cadre du plan de soutien à l'automobile annoncé par Emmanuel Macron à la fin-mai, va notamment mettre l'accent sur le développement de batteries de véhicules électriques, sur l'hydrogène, ainsi que sur l'allègement des matériaux utilisés.
Les premiers décaissements auront lieu à partir du mois de septembre et ont été entièrement pré-bloqués, a précisé une source gouvernementale.
Les entreprises soutenues investiront de leur côté plus de 800 millions d'euros dans leurs projets, portant le total des fonds mobilisés à 1 milliard d'euros.
Parmi les principaux projets sélectionnés dans le cadre de ce plan pour la R&D dont le détail des montants accordés n'a pas été dévoilé, des travaux sur le développement de batteries par Solvay ainsi que par Arkema, et la création d'un pneumatique à faible empreinte environnementale par Michelin.
Ce coup de pouce de l'Etat est toutefois assorti de conditions, a affirmé une source gouvernementale, parmi lesquelles des engagements à la relocalisation ainsi que le maintien de l'emploi sur des centres de Recherche & Développement et d'ingénierie.
Dans la course au verdissement du parc automobile français, les résultats sont déjà là, affirme Paris: 100.000 primes à la conversion pour une voiture plus propre ont été offertes depuis la mise en place du dispositif en juin, s'est félicitée jeudi la ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne sur Twitter.
La barre des 200.000 primes devrait être atteinte "avant la fin de l'été", a précisé le ministre des Finances Bruno Le Maire jeudi, ajoutant: "nous verrons s'il y a lieu de prolonger le dispositif".
Au premier semestre 2020, 44.969 véhicules électriques ont été écoulés en France, ce qui représente une part de marché de 6,3% des ventes totales de véhicules dans l'hexagone contre 1,8% l'an dernier à la même époque, d'après le Comité des constructeurs français d'automobile (CCFA).
Le commerce automobile, paralysé par le confinement du 17 mars au 11 mai, s'était effondré au printemps : chute des immatriculations de voitures particulières neuves de 72% en mars, de 88,8% en avril, puis encore de 50,3% en mai.
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