A Varsovie, les taxis, arborant des drapeaux nationaux blanc et rouge et klaxonnant, sont partis de cinq points différents de la capitale roulant à 10 km/h pour se retrouver dans le centre en le bloquant complétement.
Des protestations similaires ont également eu lieu dans quelques autres grandes villes polonaises.
"Nous voulons que le gouvernement réagisse face aux activités illégales de certains transporteurs", a déclaré à la presse Jaroslaw Idzikowski, président du syndicats des taxis varsoviens.
Les chauffeurs de taxi devaient déposer une pétition au siège du Premier ministre et au ministère des Infrastructures.
Ils y réclament une loi qui soumettrait toutes les sociétés et personnes travaillant dans ce secteur aux mêmes restrictions auxquelles sont soumis les chauffeurs de taxis.
Les chauffeurs de taxi doivent aujourd'hui disposer d'une licences et de caisses enregistreuses.
Un tel projet de loi est déjà en préparation au gouvernement, a indiqué fin avril le vice-ministre des Infrastructures, sans toutefois préciser la date de son éventuelle entrée en vigueur.
En mai, l'office de la lutte contre la concurrence déloyale UKiK a indiqué qu'il ne voyait pas de raisons pour sanctionner Uber et d'autres sociétés similaires.
Uber est présent en Pologne depuis août 2014 et se développe dans six agglomérations. Depuis le début de l'année, le groupe développe également à Varsovie son service de livraison de repas à domicile Ubereats.
