Le secrétaire aux Transports Anthony Foxx et l'agence fédérale de sécurité routière (NHTSA) veulent déterminer si l'ex-Chrysler a échoué à effectuer les réparations nécessaires et obligatoires concernant les automobiles présentant des défauts, écrivent-ils dans un communiqué.
Les auditions, qui seront publiques, sont prévues le 2 juillet.
Si la NHTSA parvient à la conclusion que Fiat Chrysler a manqué à ses obligations, elle pourrait prendre des sanctions comprenant le rachat des véhicules à leurs propriétaires ou le remplacement de ceux-ci, prévient l'agence fédérale.
"Tout défaut qui compromet la sécurité (...) est inacceptable", argue M. Foxx, soulignant que les constructeurs automobiles sont légalement contraints d'effectuer des réparations sur les véhicules lorsque des défauts de conception ou mécaniques y sont détectés.
La NHTSA a en outre demandé à Fiat Chrysler de lui fournir des informations sur sa performance en matière de rappels après avoir constaté par exemple, assure-t-elle, que le groupe automobile prenait son temps pour effectuer les réparations.
L'agence dit avoir aussi reçu des plaintes des consommateurs et clients du groupe automobile racontant leurs difficultés à obtenir des informations sur la disponibilité des pièces ou des rendez-vous auprès des concessionnaires, qui parfois leur fournissent de fausses informations.
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