Les Français, champions de l'autopartage selon Ford

Il y a encore quelques années, prêter ses clés de voiture à quelqu’un était le symbole ultime de la confiance. Désormais, la plupart d'entre nous seraient ravis de laisser ses clés à un inconnu, dans le cadre d’un service d’auto-partage. C’est l’un des enseignements qui ressort de la nouvelle enquête commandée par Ford afin de mieux comprendre l’attitude des consommateurs européens vis-à-vis de l'économie du partage.

Parmi les 10 016 personnes interrogées à travers la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni, jusqu'à 55 % des sondés seraient prêts, en échange d’une somme d’argent, à partager leur voiture, jusqu'à 44 % leur maison et même jusqu'à 31 % leur téléphone mobile.

La plupart des personnes interrogées se disent également prêtes à conduire des passagers (78 %) ou à transporter des paquets (78 %). L'écrasante majorité des participants à cette étude se dit d’ailleurs intéressée par l’auto-partage pour se déplacer. Jusqu'à 76 % des sondés seraient prêts à utiliser un service de covoiturage, jusqu'à 73 % un service de stationnement et jusqu'à 72 % un service d’auto-partage.

“Les gens sont aujourd’hui bien plus disposés à partager les biens et les services qu’auparavant. À partir d’un smartphone, on peut rapidement et facilement emprunter des chaussures de marque, utiliser la tondeuse à gazon, ou même promener le chien de de quelqu'un d'autre”, explique Will Farrelly, en charge de l’experience client chez Ford Smart Mobility. “En ce qui concerne la mobilité, l'auto-partage, le covoiturage ou encore le transport de colis pour des particuliers offrent une alternative plus économique qui peut potentiellement aider à réduire les embouteillages”.

Les Français et l’économie du partage

Dans l'ensemble, l'enquête a montré que les personnes les plus susceptibles de partager leur propre voiture contre une somme d'argent sont les Espagnols (jusqu'à 61 %), puis les Italiens (jusqu'à 58 %). Viennent ensuite les Français (jusqu'à 56 %), les Britanniques (jusqu'à à 50 %) et les Allemands (jusqu'à 48 %).

Et c’est en France que l’on trouve le plus de particuliers susceptibles de conduire d’autres passagers pour de l'argent (jusqu'à 87 %), juste devant l'Italie (jusqu'à 86 %), l'Allemagne (jusqu'à 82 %), l'Espagne (jusqu'à 80 %) et le Royaume-Uni (jusqu'à 58 %). Dans notre pays, 82 % des personnes interrogées se disent même prêtes à transporter des colis pour des particuliers, en échange de quelques euros.

La France est un pays dans lequel l’intérêt pour l’économie du partage se développe. Cette enquête révèle ainsi que contre rétribution, 79 % des sondés français sont prêts à prêter leurs outils (perceuse, pelle, marteau…), 72 % leur place de parking et 71 % leur vélo.

Les hommes et les jeunes sont les plus sensibles à l'économie du partage. Selon cette étude, 61 % des hommes sont prêts à enregistrer leur véhicule dans un service d'auto-partage, contre seulement 49 % des femmes. Cette proportion grimpe à 68 % chez les 25-34 ans, hommes et femmes confondus.

L'économie du partage génère plus de 13 milliards d’euros de chiffre d'affaires dans le monde et devrait représenter une source de revenus potentiels de 293 milliards d’euros en 2025, avec notamment une croissance attendue de l’auto-partage de 23 %.**

Ford devient fournisseur de mobilité

Aujourd’hui, Ford se définit à la fois comme un constructeur automobile et un fournisseur de mobilité. En effet, la marque étudie et développe des solutions innovantes à travers son plan Ford Smart Mobility, qui vise à faire de la marque l’acteur leader en matière de connectivité, de mobilité, de véhicules autonomes, d’expérience client et de Big data. 

FordPass, la nouvelle plateforme de relation client de la marque, sera lancée cette année en Europe. Le programme intègre plusieurs services et avantages et s’appuie notamment sur des partenaires comme BP et Mobile City, un système de paiement de stationnement urbain de premier plan.

En Allemagne, FordPass intégrera également l’offre Ford Carsharing, une solution d’auto-partage qui s’appuie sur 176 stations de covoiturage à travers tout le pays et qui permet de donner accès à ses clients à environ 3 600 véhicules, grâce à un partanariat avec Flinkster, l’une des plus importantes sociétés d’auto-partage d’Allemagne impliquant des concessionnaires.

A Londres, Ford a mis en place GoDrive, un service qui propose des véhicules en auto-partage pour effectuer des allers simples avec une solution de parking garantie à l’arrivée et une tarification à la minute couvrant tous les frais (carburant, péages, taxes). En Belgique, Ford a également noué un partenariat avec CarAmigo, le premier service de location de voiture entre particuliers. En 2015, Ford Credit a pour sa part testé un service permettant à des milliers de clients de louer leurs voitures à d’autres conducteurs.

Aux États-Unis Ford teste un service pilote de Navette dynamique qui propose à ses employés une solution de covoiturage pour se déplacer sur son campus de Dearborn, dans le Michigan. Ford a également annoncé que le système multimédia connecté SYNC 3 pourrait accueillir l’application sociale MyBoxMan, qui permet aux conducteurs de livrer un colis pour un particulier et de gagner de l'argent.

Dans le cadre de ce plan Ford Smart Mobility, Will Farrelly participera aujourd'hui débat sur “l’avenir des écosystèmes de la mobilité” à la OuiShare Fest de Paris, le plus grand rassemblement mondial sur l'économie de du partage 

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*Enquête réalisée pour Ford par Opinion Matters en avril 2016

**http://www.pwc.co.uk/issues/megatrends/collisions/sharingeconomy/the-sharing-economy-sizing-the-revenue-opportunity.html