Vers 11H30 GMT, Francfort prenait 1,06%, Londres 0,81% et Milan 1,71%. Paris gagnait 0,30%.
A Wall Street, les contrats à terme laissaient présager d'une ouverture en petite hausse.
Les marchés "continuent de réagir à toute annonce ou tout revirement sur les droits de douane en espérant que le pire puisse être évité", résument les analystes de Natixis.
Dernière information en date: Donald Trump a semblé lundi ouvert au compromis sur les lourdes surtaxes douanières de 25% qui pénalisent depuis deux semaines les importations de voitures et de pièces détachées automobiles aux Etats-Unis.
Après que de grands groupes automobiles américains ont sonné l'alarme sur l'impact de cette politique pour leur activité, le président américain s'est dit prêt à "regarder comment aider les constructeurs", assurant qu'il ne voulait "faire de mal à personne".
L'ensemble du secteur automobile européen en profitait en Bourse.
A Paris, Stellantis prenait 4,49% et Renault 1,71%. A Francfort, Mercedes grimpait de 2,01%, BMW 2,85% et Volkswagen 2,17%. Les équipementiers en bénéficiaient aussi, à l'image de Continental (+2,87%), Forvia (+5,72%) et Valeo (+5,41%).
Cette annonce fait suite à une exemption provisoire de surtaxes douanières américaines sur les produits tech ce week-end, qui a aussi fait bondir les marchés lundi, après une semaine de montagnes russes face à l'offensive douanière de Donald Trump.
Toutefois, cette "trêve commerciale" pourrait être "bien trop fébrile pour ramener de la sérénité sur les marchés financiers", prévient John Plassard, spécialiste de l'investissement pour Mirabaud.
Les marchés font d'ailleurs face à des signaux contradictoires: Washington a ouvert lundi une enquête visant à déterminer si la prépondérance des importations dans la pharmacie et les semi-conducteurs présente un risque, ou non, pour la sécurité nationale.
Or, c'est à l'issue de ce type de procédure que Donald Trump avait pu imposer des droits de douane sectoriels de 25% sur l'acier et l'aluminium ainsi que l'automobile.
Stabilisation du dollar et de la dette américaine
Les actifs américains, dette et dollar en première ligne, reprennent des couleurs après avoir fortement été délaissés ces derniers jours en raison de la perte de confiance des investisseurs concernant la première économie mondiale.
Par rapport à la veille, le billet vert prenait vers 11H30 GMT 0,26% à 1,1324 euro pour un dollar.
Pour autant, "la probabilité d'une remontée durable du billet vert reste faible", avertit Chris Weston, du courtier Pepperstone. La monnaie américaine perd toujours près de 4,30% sur un mois par rapport à l'euro.
Côté obligations d'Etat américaines, le taux d'intérêt à dix ans restait stable, à 4,38%, au même niveau que la veille en clôture, après un pic à 4,58% vendredi.
Preuve d'une grande incertitude, l'or est toujours très recherché, prenant 0,30% à 3.220 dollars l'once.
Hermès première capitalisation boursière du CAC40
Le groupe de luxe français Hermès est passé mardi en première position du CAC 40 en termes de capitalisation boursière, détrônant son rival LVMH, qui dévisse au lendemain de la publication de résultats trimestriels décevants.
Vers 11H30 GMT, la valeur de Hermès (-0,43%) en Bourse atteignait 247,02 milliards d'euros, contre 245,10 milliards d'euros pour LVMH, selon les calculs de l'AFP.
Le numéro un mondial du luxe LVMH voyait en effet son action perdre plus de 7% vers 11H30 GMT à Paris.
L'entreprise du milliardaire Bernard Arnault a enregistré au premier trimestre un recul de 2% de ses ventes, à 20,3 milliards d'euros, moins bien que les prévisions de la plupart des consensus d'analystes.
Recul du pétrole
Les cours du pétrole lâchent du lest, après des révisions à la baisse des prévisions de la demande par plusieurs organisations mondiales.
Vers 11H10 GMT, le baril de WTI américain perdait 0,58% à 62,17 dollars et celui de Brent de la mer du Nord 0,53% à 64,53 dollars.
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