Le site web de Nissan attaqué

Le site internet du groupe Nissan était de nouveau accessible mardi, a constaté une journaliste de l'AFP, six jours après une attaque informatique qui avait forcé le constructeur d'automobiles japonais à le suspendre.

"Nous nous excusons sincèrement pour le désagrément causé par cet incident", déclare Nissan dans un message mis en ligne. "Notre page d'accueil a été fermée en raison de cyber-attaques de la part de tierces parties non identifiées, mais elle a été rouverte après la mise en place des mesures de sécurité nécessaires".

"Nous n'avons pas relevé de fuites d'informations sur les clients, de falsification de contenus sur notre site internet ou d'infection par un virus informatique", ajoute Nissan.

Le constructeur avait été victime dans la soirée du 12 janvier d'une "attaque par déni de service" et avait dans la foulée décidé d'"interrompre temporairement ses sites pour prévenir d'autres risques".

Ce type d'attaques a pour but de rendre un service indisponible en saturant les serveurs informatiques par un nombre conséquent et insurmontable de requêtes simultanées.

Des soupçons s'étaient dans un premier temps portés sur la mouvance des Anonymous, alors qu'un activiste avait posté sur son compte Twitter un message revendiquant l'action en faisant référence à la chasse aux dauphins et baleines qui se pratique dans l'archipel, au grand dam des défenseurs de l'environnement.

Selon des informations de la chaîne NHK citant la police, une centaine d'organisations au Japon ont été la cible d'Anonymous entre septembre et décembre 2015. L'accès au site officiel du bureau du Premier ministre Shinzo Abe avait notamment été perturbé en décembre.

Toutefois, dans le cas de Nissan, les informations reçues ont indiqué que la cyber-attaque ne provenait pas d'Anonymous, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.

anb/kap/plh

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