Laurent Berger (CFDT) a estimé dimanche que la rémunération du dirigeant de PSA Peugeot Citroën Carlos Tavares, qui a atteint plus de cinq millions d'euros en 2015, n'était "pas légitime", ajoutant que les salariés avaient aussi "grandement" contribué au redressement du groupe automobile.
"Ce style de salaire fait beaucoup de mal à la cohésion sociale", a ajouté le secrétaire général de la CFDT, invité de l'émission BFM Politique.
Le président du directoire de PSA Peugeot Citroën a gagné en 2015 5,24 millions d'euros, soit près du double de l'année précédente, selon des documents publiés vendredi.
"Evidemment PSA se redresse, tant mieux, évidemment en partie grâce à ses dirigeants, mais c'est aussi grandement grâce aux efforts des salariés et à la richesse créée par les salariés", a fait valoir Laurent Berger.
Il a appelé à "la décence", jugeant qu'une législation pour plafonner les salaires des dirigeants n'était pas forcément une "réponse". "Je rêverais d'un comportement individuel qui permette d'y renoncer", a-t-il dit.
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