Après sept années d’errance, le marché automobile français est repassé au-dessus des 2 millions d’immatriculations en 2016 (+5,1% par rapport à 2015). Avec 2,015 millions d’immatriculations de véhicules neufs (VN) en 2016, le marché est revenu à un score conforme à la moyenne de la décennie (2,029 millions).
Ce regain s’explique notamment par une progression des ventes aux sociétés (457.793 véhicules, 9% de plus qu’en 2015) dont la part ne cesse de croître : 15% en 2010, 22% en 2015, 23% en 2016 (voir graphique ci-dessous).
Et une progression des ventes directes aux concessionnaires ou salariés (334.991 véhicules, +12%). Ce type de ventes est moins glorieux. En effet, ces ventes stratégiques -grises- permettent à un constructeur d’écouler son stock en fabriquant des véhicules d’occasion à faible -voire zéro- kilométrage.
Des ventes qui ont très largement contribué aux bons résultats 2016.
Les ventes aux particuliers sont quant à elles restées stables (966.465 véhicules, +0,4%). Et, à l’inverse, la part des particuliers dans les ventes de voitures neuves en France ne cesse de décroitre: 62% en 2010, 50% en 2015, 48% en 2016.
Palmarès 2016 : douze marques ont battu leur record de ventes en France
Elles sont toutes soit issues du segment haut de gamme (Audi, Mercedes-Benz, BMW, Mini, Land Rover, Jeep, Porsche, Lexus, Jaguar), soit réputées pour leurs prix doux (Dacia, Kia, Skoda) (voir tableau ci-dessous).
