L'automobile recule à Francfort (Dax +0,36%)

La Bourse de Francfort a fermé mardi sur une hausse de dernière minute, se montrant hésitante à l'instar de Wall Street.

L'indice vedette Dax, qui avait lâché plus de 1% lundi sur un accès soudain de nervosité, a finalement avancé de 0,36% à 10.620,49 points sur la séance de mardi, alors que le MDax des valeurs moyennes a progressé de 0,28% à 20.863,56 points.

Alternant entre petites hausses et légères baisses depuis l'ouverture, la place francfortoise n'a pas réussi à opter pour une direction tranchée, face à une Bourse de New-York également incertaine et un niveau d'inflation en Allemagne qui est resté stable, à 0,8%, en novembre.

La réévaluation à la hausse de la croissance économique des Etats-Unis au troisième trimestre, à 3,2% en rythme annualisé, a certainement contribué à donner au marché un coup de pouce final.

La tête du Dax a été occupée par l'énergéticien RWE (+3,13% à 12,02 euros) et l'équipementier automobile Continental (+2,41% à 167,95 euros).

En milieu de tableau figurait Lufthansa (+0,65% à 12,43 euros). Le trafic de la compagnie aérienne reste toujours très perturbé par une grève dure de ses pilotes qui réclament des augmentations de salaire. Encore quelque 890 vols, dont des long-courriers, affectant 98.000 passagers seront annulés mercredi, alors qu'à l'appel du syndicat Cockpit, les pilotes manifesteront en fin de matinée à l'aéroport de Francfort (ouest).

L'action Deutsche Telekom, elle, a avancé de 0,82% à 14,78 euros. Alors que le retour à la normale s'est fait dans la très grande majorité des quelque 900.000 foyers abonnés à Deutsche Telekom et victimes dimanche et lundi d'une vaste attaque informatique, le parquet de Cologne a ouvert mardi une enquête contre X pour sabotage informatique.

En revanche, les valeurs automobiles ont été à la peine, avec des reculs de 1,05% à 81,20 euros pour BMW, dernier du Dax, de 0,70% à 63,54 euros pour Daimler et de 0,08% à 122,60 euros pour Volkswagen. Avec leur homologue américain Ford, BMW, Daimler, Porsche et Audi ont annoncé mardi la création d'une coentreprise destinée à mettre sur pied d'ici 2020 un réseau européen de stations de recharge rapide pour véhicules électriques.

maj/dsa/jpr

© 2016AFP