L'automobile et le Brexit

Voici un tour d'horizon des annonces, pas toujours suivies d'effet pour l'heure, visant à anticiper les nouvelles relations entre Londres et l'Union européenne.

La sortie du marché unique suscite des craintes au sein des constructeurs automobiles implantés au Royaume-Uni, même si aucun n'a fait part de son souhait de déplacer des activités.

Le japonais Nissan s'était notamment engagé en octobre 2016 à continuer à investir au Royaume-Uni en échange de garanties obtenues auprès du gouvernement et restées confidentielles.

En revanche, l'ambassadeur du Japon après une rencontre avec la Première ministre Theresa May début février avait prévenu que si le maintien d'activités au Royaume-Uni n'était pas rentable, alors les sociétés, dont de nombreux groupes automobiles japonais, ne pourront pas poursuivre leurs opérations dans le pays.

De même, le patron du groupe automobile PSA, Carlos Tavares, a laissé planer le doute début mars sur l'avenir d'un site important de la marque Vauxhall au Royaume-Uni en raison des incertitudes du Brexit.

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