"Nous allons faire mieux que l'an dernier, c'est sûr, qui était déjà une année record", après plusieurs années de redressement après la baisse de la demande due à la crise financière, a déclaré à l'AFP Stephan Winkelmann.
En 2014, le fabricant de super sportives de prestige - des machines qui coûtent plusieurs centaines de milliers d'euros et dépassent les 600 chevaux - avait augmenté ses ventes de 19% sur un an, pour atteindre les 2.530 unités vendues, a rappelé M. Winkelmann.
Les Etats-Unis restent le plus gros marché de la marque au taureau, et les ventes en Chine devraient "légèrement progresser" par rapport à l'an dernier, malgré le ralentissement économique du pays, a expliqué M. Winkelmann.
"La Chine est déjà un pays qui ne croît plus depuis quelques années pour nous, mais cette année nous allons contre la tendance grâce à notre nouveau modèle Huracan", lancé en 2014, a-t-il précisé.
Lamborghini a d'ailleurs dévoilé lundi une version cabriolet de son modèle Huracan pour le salon automobile de Francfort. Nommé Spyder, le nouveau bolide sera en vente au printemps prochain.
La marque italienne, qui fait partie avec Bugatti et Bentley du segment ultra-luxe du géant Volkswagen, a annoncé en mai vouloir lancer un 4x4 urbain - ou SUV - en 2018. Elle espère que ce modèle s'écoulera à 3.000 exemplaires par an, ce qui lui permettrait de doubler ses ventes
Mais "nous ne cherchons pas de records de ventes en permanence, car nous voulons toujours vendre moins que la demande", pour cultiver l'image de marque de Lamborghini, a rappelé M. Winkelmann.
Le dirigeant s'attend à ce que les Etats-Unis soient aussi les premiers demandeurs de ce crossover.
A l'heure actuelle, Lamborghini ne propose que deux super sportives à la vente de série : le Huracan, lancé l'an dernier, et l'Aventador, dévoilé en 2011.
rfo/pre
