Le site de Saint-Eusèbe, d'une superficie de 15.000 mètres carrés, sera notamment consacré à la fabrication de véhicules légers.
L'objectif de l'entreprise est d'y produire 3.500 véhicules par an d'ici 2019 et de "peser 10% du marché", a déclaré lors d'une rencontre avec des élus locaux le directeur industriel de Lamberet, Damien Vuillod.
Le carrossier prévoit la création de 150 emplois, dont plus de la moitié en CDI, sur son site de Saône-et-Loire d'ici 2019, ainsi que 50 emplois indirects.
"C'est une industrie qui permet de fournir un emploi à des personnes sans formation. Le profil que nous recherchons est celui d'un +bon bricoleur+", a ajouté M. Vuillod, en précisant que l'entreprise formait son personnel en interne "rapidement, grâce à des pratiques standardisées".
Le directeur industriel a dit prévoir un "développement exponentiel" du transport frigorifique par véhicules légers grâce au développement du commerce en ligne et l'interdiction prochaine des centres-villes aux véhicules polluants et aux poids-lourds.
Fondée en 1935, l'entreprise familiale avait connu d'importantes difficultés financières à la fin des années 2000. Placé en redressement judiciaire en 2009, Lamberet avait été confié au groupe Caravelle, avant d'être cédé en 2015 au groupe aéronautique chinois AVIC.
Employant 950 salariés en Europe, Lamberet commercialise près de 6.500 véhicules par an dans 38 pays d'Europe, d'Amérique du Nord, du Moyen-Orient et d'Asie.
En 2015, la société affirme avoir réalisé un chiffre d'affaires de 167 millions d'euros.
