L'indice vedette Nikkei s'est adjugé un solide gain de 1,55% à 22.901,77 points (+348,55 points), tandis que l'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a gagné 1,36% sur la séance (+24,43 points), pour finir à 1.817,90 points.
"Les investisseurs saluent les progrès dans les débats sur la réforme fiscale aux Etats-Unis", a indiqué Toshikazu Horiuchi, courtier à IwaiCosmo Securities.
Wall Street, euphorique quant à une adoption de la réforme fiscale avant Noël, a terminé vendredi à des records historiques: le Dow Jones a pris 0,58%, le Nasdaq 1,17% et le S&P 500 0,90%.
La grande réforme fiscale promise par Donald Trump s'approchait d'une adoption définitive, après que deux sénateurs républicains hésitants, Marco Rubio et Bob Corker, ont finalement apporté leur soutien au texte.
"Les investisseurs achètent aussi des titres en baisse après quatre séances de recul", a ajouté M. Horiuchi auprès de l'AFP.
Selon un commentaire d'Okasan Online Securities, "les titres japonais sont soutenus par le yen".
Le yen baissait par rapport au dollar, qui s'échangeait pour 112,65 yens contre 112,21 yens vendredi à la clôture de la Bourse de Tokyo. La monnaie japonaise se dépréciait également face à l'euro, qui valait 132,50 yens contre 132,21 yens vendredi à la même heure.
Les banques ont fini en hausse, Mitsubishi UFJ grimpant de 2,89% à 821,6 yens et Sumitomo Mitsui Financial de 1,54% à 4.866 yens.
Le géant du commerce en ligne Rakuten a grignoté 0,10% à 1.026 yens après avoir été victime la semaine dernière d'une vague de ventes à la suite de l'annonce de son plan de se lancer dans la téléphonie mobile.
Obayashi a pris 0,29% à 1.380 yens malgré des informations selon lesquelles il devait faire l'objet de nouvelles inspections ainsi que trois autres géants du BTP, soupçonnés d'être impliqués dans une affaire de marchés truqués dans le cadre du méga-chantier du train Maglev.
Toyota s'est envolé de 2,81% à 7.162 yens et Panasonic a pris 0,36% à 1.674,5 yens.
etb-mis/ggy/ggy
