A la fin des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a cédé 87,92 points à 19.283,54 points. Sur l'ensemble de la semaine, il a cependant gagné 0,25%.
L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a perdu pour sa part 0,39% (-6,11 points) à 1.550,14 points.
L'activité a été assez forte, avec 2,1 milliards de titres échangés sur le premier marché.
Sur le volet des changes, le dollar a fléchi par rapport à son cours de jeudi à la même heure (à 112,85 yens contre 113,25 yens), sur fond de probabilité moindre d'une hausse de taux dès le mois de mars par la Réserve fédérale américaine (Fed).
Même mouvement à la baisse pour l'euro qui s'affichait à 119,35 yens (contre 119,65 yens), à cause de craintes sur l'avenir de l'Union européenne (UE) en cas de victoire de Marine Le Pen à l'élection présidentielle en France, ont souligné des cambistes.
Ces mouvements poussent les donneurs d'ordres à se défaire d'actions de groupes japonais exportateurs.
Les investisseurs ont aussi fait preuve de prudence dans l'attente d'un discours du président américain Donald Trump sur l'état de l'Union, le 28 février devant le Congrès.
- Toshiba toujours scruté -
Parmi les 225 composantes du Nikkei, l'action Toshiba, qui a progressé fortement en début de journée (+12%), n'a finalement gagné que 4,13% à 223,9 yens après que le groupe a fait de nouvelles annonces, jugées encore trop floues, sur son activité de puces-mémoires qu'il veut vendre partiellement pour renflouer ses caisses.
Toshiba a écrit dans un communiqué "étudier la cession d'une partie de cette société à un investisseur tiers, y compris la majorité", et dit "espérer prendre une décision sur ce point au plus vite dans le courant de l'année comptable 2017 qui débute le 1er avril".
Le quotidien économique Nikkei a par ailleurs fait état d'un possible dépôt de bilan de sa filiale nucléaire américaine Westinghouse. Ces rumeurs ont au contraire joué en sens positif sur l'action, puisqu'un tel placement du dossier entre les mains de l'institution judiciaire permettrait d'effacer une partie du fardeau qui pèse sur le groupe.
La compagnie aérienne ANA Holdings a quant à elle peu réagi (+0,08% à 338,1 yens) à des informations de presse, confirmées après la clôture, d'une montée au capital du transporteur à bas coûts Peach Aviation, de 38,7% à 67%, pour soutenir son expansion en Asie.
A noter aussi, le bond des titres des groupes de produits alimentaires et laitiers Morinaga&Co et Morinaga Milk Industry (+3,38% à 4.880 yens pour le premier, +13,38% à 864 yens), portés par un possible projet de rapprochement des deux groupes à horizon 2018.
Du côté des valeurs phares de la cote, les constructeurs automobiles, sensibles aux devises, ont été délaissés (Toyota -0,76% à 6.448 yens, Honda -0,47% à 3.553 yens), tout comme les mégabanques (Mitsubishi UFJ Financial Group -0,75% à 758,4 yens, Sumitomo Mitsui -0,24% à 4.470 yens). Les électroniciens Sony (-0,82% à 3.486 yens) et Panasonic (-0,23% à 1.258,5 yens) ont aussi fini dans le rouge.
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