Peu avant 13h00 heure locale (04h00 GMT), l'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes gagnait 2,06% (+436,27 points) à 21.584,29 points, et l'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau augmentait de 1,99% (+31,32 points) à 1.606,63 points.
Du côté des changes, le dollar montait à 113,46 yens, contre 113,11 yens mardi à la fermeture de la place tokyoïte, tandis que l'euro était stable, autour de 128,52 yens, des mouvements favorables à l'achat de titres de groupes exportateurs japonais.
"Le marché rebondit après ses récentes pertes grâce à la bonne tenue des bourses européennes et à une pause dans l'appréciation du yen", a commenté dans une note Okasan Online Securities.
Les places financières se sont reprises grâce à la nouvelle selon laquelle la Chine allait potentiellement baisser les tarifs d'importation des voitures, notamment des véhicules américains.
Le président américain Donald Trump a fait état dans un tweet de "conversations très productives" avec Pékin. Il a en outre déclaré dans une interview qu'il pourrait intervenir dans le cas de la dirigeante du géant chinois Huawei, arrêtée au Canada à la demande de la justice américaine, afin de préserver les négociations commerciales avec la Chine.
Meng Wanzhou a été remise en liberté sous caution, mais fera l'objet d'une surveillance permanente tout au long de la procédure d'extradition vers les Etats-Unis.
"Les problèmes commerciaux ne vont pas être résolus de sitôt, mais ces informations ont apporté du réconfort aux marchés, qui craignaient que l'affaire Huawei n'accentue les tensions entre les Etats-Unis et la Chine", a souligné Kazuhiro Takahashi, analyste de Daiwa Securities, auprès de l'agence Bloomberg.
Devant ces nouvelles, les constructeurs d'automobiles japonais, très implantés en Chine, avaient les faveurs des acheteurs: Toyota avançait de 2,19% à 6.893 yens à mi-séance, et Honda de 1,78% à 3.075 yens.
Nissan se redressait aussi (+0,79% à 923 yens) après sa dégringolade des deux jours précédents, causée par son inculpation trois semaines après l'arrestation de son ex-patron Carlos Ghosn, soupçonné d'avoir dissimulé une partie de ses revenus aux autorités boursières.
Du côté du secteur électronique, Sony prenait 3,48% à 5.935 yens et Panasonic 3,56% à 1.088 yens.
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