Même si les craintes sur les intentions de Pyongyang persistent, surtout dans l'attente d'une décision de nouvelles sanctions, les investisseurs respirent un peu.
A l'issue des transactions, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a pris 270,95 points à 19.545,77 points. Il avait fini vendredi au plus bas depuis fin avril.
L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a gagné 1,17% (+18,72 points) à 1.612,26 points.
"Les investisseurs qui avaient vendu leurs actions, inquiets d'un possible tir de missile de la Corée du Nord, dénouent actuellement leurs positions", a commenté pour l'agence Bloomberg Hiroyasu Iida, chez Aizawa Securities à Tokyo.
L'attention du marché est maintenant tournée vers le Conseil de sécurité de l'ONU qui est sommé d'adopter lundi de nouvelles sanctions drastiques contre Pyongyang, à l'initiative de Washington qui a cependant dû composer avec Moscou et Pékin.
Du côté des devises, le dollar est remonté à 108,35 yens contre 107,80 yens vendredi à la fermeture. Le billet vert avait touché vendredi son niveau le plus faible depuis novembre 2016 (107,32 yens pour un dollar).
Quant à l'euro, il tendait à stagner autour de 130,20 yens.
Les donneurs d'ordres ont aussi bien accueilli un fort rebond des commandes de biens d'équipements du secteur privé (hors entreprises de production d'électricité et chantiers navals) au Japon. Elles ont progressé de 7,8% en juillet comparées à celles de juin, après trois mois de repli d'affilée.
Du côté des valeurs, les constructeurs automobiles étaient en forme: Toyota a gagné 1,22% à 6.296 yens et son concurrent Nissan 0,91% à 1.099,5 yens.
Les valeurs technologiques ont aussi eu les faveurs des acheteurs: Sony a bondi de 4% à 4.470 yens, Panasonic de 0,88% à 1.481,5 yens et le géant du jeu vidéo Nintendo a gagné 1,88% à 36.680 yens.
A l'inverse, la poste japonaise a cédé 1,71% à 1.321 yen. Le gouvernement japonais a annoncé lundi la cession prochaine d'une nouvelle tranche des parts qu'il détient encore dans Japan Post Holdings, le géant postal nippon, équivalent à 22% de cette entité mère.
Par cette opération, l'Etat, encore propriétaire de 80,5% de Japan Post Holdings (et à travers elle d'une grande majorité des deux filiales financières de banque et assurance également cotées), peut espérer encaisser une somme de quelque 1.300 milliards de yens (10 milliards d'euros), selon le nombre de titres en jeu et le cours constaté lundi en fin de séance.
Le prix définitif des actions sera fixé entre le 25 et le 27 septembre pour une vente qui devrait être effective le 29.
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