A l'issue des échanges, l'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a pris 151,89 points pour remonter au-dessus des 20.000 points, à 20.080,98 points.
L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a gagné pour sa part de 0,52% (+8,42 points) à 1.615,48 points.
Même si la séance a été peu active (1,54 milliard de titres échangés), la Bourse de Tokyo a reçu un coup de tonus de Wall Street qui avait progressé vendredi après l'annonce de la création de 222.000 emplois le mois dernier aux Etats-Unis, près de 50.000 de plus qu'attendu par les analystes.
"Même si cette information date de la semaine passée, l'énergie positive qui en résulte est assez forte pour soutenir les valeurs aujourd'hui" à Tokyo, a souligné Toshikazu Horiuchi d'IwaiCosmo Securities.
Du côté des changes, le dollar se situait à 114,15 yens, contre 113,70 yens vendredi à la fermeture du marché tokyoïte, tandis que l'euro est monté à 130,25 yens, au plus haut en 15 mois, contre 129,70 yens.
Ces mouvements des deux monnaies occidentales découlent du sentiment que les banques centrales américaine et européenne vont garder le même discours sur la bonne tendance économique et agir en conséquence.
A l'inverse, la proximité d'un remaniement ministériel au Japon (le 3 août selon les médias), au moment où la cote de popularité de l'exécutif emmené par Shinzo Abe est au plus bas, est de nature à rendre prudents certains investisseurs.
"Cela joue sur la participation des donneurs d'ordres étrangers. Ce qu'ils attendent du gouvernement, ce sont des mesures économiques rapides, et un remaniement a plutôt un impact négatif", a commenté pour l'agence Bloomberg un analyste de la maison Tokai Tokyo Securities.
- Saga Toshiba toujours -
Sur les 225 composantes du Nikkei, les quatre cinquièmes ont augmenté, dans des proportions qui restent très modérées cependant.
L'un des titres les plus regardés était KDDI, alors que la presse dissertait sur l'intention du groupe de proposer des forfaits de télécommunications mobiles bien moins chers pour éviter la fuite de clients chez des opérateurs à bas coûts. KDDI a confirmé et son action a cédé 2,69% à 2.909 yens.
Toshiba a encore chuté de 2,41% à 255,60 yens alors que les médias indiquent que le conglomérat aura sans doute du mal à signer le principe de la vente de son activité de puces-mémoires Toshiba Memory avant le mois d'août. S'en trouverait alors réduite la fenêtre pour que le groupe parvienne à prouver sa solvabilité à fin mars 2018, condition nécessaire pour éviter que son action ne soit purement et simplement supprimée de la cote.
Concernant les habituelles valeurs phares, dont de nombreuses entreprises exportatrices, la dominante était verte.
Chez les constructeurs d'automobiles, Toyota a pris 0,49% à 6.187 yens, Nissan 0,48% à 1.152 yens, Mitsubishi Motors 0,27% à 748 yens et Honda Motor 0,55% à 3.104 yens.
Dans l'électronique et le divertissement numérique, Sony s'est élevé de 1,72% à 4.318 yens, Nintendo a bondi de 3,73% à 36.470 yens et Panasonic s'est apprécié de 1,84% à 1.491,50
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