L'indice vedette Nikkei a perdu 0,62% (-141,23 points) à 22.553,22 points, abandonnant ainsi 1,13% sur l'ensemble de la semaine écoulée. L'indice élargi Topix a clôturé en recul de 0,81% (-14,67 points) à 1.793,47 points. Sur la semaine, l'indice a perdu 0,57%.
"Alors que nous n'avons pas beaucoup d'incitation à l'achat ce jour, nous sommes confrontés à un flot de nouvelles inquiétantes" au sujet du projet de réforme fiscale, a indiqué Toshihiko Matsuno, chef stratégiste à la maison de courtage SMBC Friend Securities.
Par ailleurs, selon l'enquête trimestrielle "Tankan" publiée vendredi par la Banque du Japon (BoJ) avant l'ouverture de la Bourse, le baromètre de confiance des grandes entreprises manufacturières japonaises a grimpé de 3 points au quatrième trimestre pour se fixer à +25, un niveau record depuis 11 ans.
"Le résultat de l'enquête Tankan est bon mais n'est pas suffisamment fort pour susciter une vague d'achats", a estimé Toshikazu Horiuchi, courtier chez IwaiCosmo Securities.
Le marché a été plombé par des informations selon lesquelles le sénateur républicain Marco Rubio voterait contre la grande réforme fiscale promise par Donald Trump si elle n'incluait pas une disposition sur les crédits d'impôts pour enfant.
Ceci a relancé les craintes d'une adoption plus difficile que prévu par le Congrès de la grande réforme fiscale tant attendue et promise par Donald Trump. "Le ciel s'est soudain assombri", a affirmé M. Matsuno.
Du côté des valeurs, les titres des opérateurs de télécoms ont fait l'objet d'une vague de ventes après que le géant du commerce en ligne Rakuten a annoncé son intention de se lancer dans la téléphonie mobile au Japon.
L'opérateur SoftBank a perdu 2,39% à 8.931 yens tandis que Rakuten plongeait plus de 5,48% à 1.025 yens.
Les banques ont terminé en baisse, Mitsubishi UFJ Financial cédant 1,37% à 798,5 yens.
Toyota a reculé de 1,83% à 6.966 yens et Nissan 0,27% à 1.096,5 yens, en raison d'un yen fort.
Le yen s'est en effet vivement apprécié par rapport au dollar et à l'euro, un mouvement défavorable à l'industrie japonaise très dépendante des exports.
A la clôture de la Bourse de Tokyo vendredi, un dollar valait 112,21 yens, contre 112,59 yens jeudi à la clôture, et un euro s'échangeait pour 132,21 yens, contre 133,14 yens la veille.
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