A la clôture, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a affiché un gain de 0,10% (+20,68 points) à 20.153,35 points, et l'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a avancé de 0,05% (+0,87 point) à 1.612,21 points.
Du côté des changes, le dollar était stable à 111,30 yens, tandis que l'euro grimpait à 124,60 yens, contre 124,23 yens vendredi à la fermeture de la place tokyoïte.
Si l'évolution des devises et la meilleure forme de l'or noir, qui s'est repris après avoir dévissé la semaine dernière, les gains sont restés limités faute d'impulsion.
"Il y a un manque de catalyseurs pour inciter les investisseurs à bouger, que ce soit au Japon ou à l'étranger, et nous continuons d'observer une certaine paralysie du marché", a commenté pour l'agence Bloomberg Hiroyasu Iida, chez Aizawa Securities.
Sur le front des valeurs, les investisseurs avaient surtout les yeux sur le secteur de l'automobile et les oreilles attentives aux déclarations des dirigeants de l'entreprise d'airbags Takata.
Les transactions sur ce titre n'ont pas eu lieu: elles ont été suspendues alors que le groupe annonçait avoir déposé le bilan en début de matinée, emporté par le scandale de coussins de sécurité défectueux qui a valu à son action de fondre de 95% en à peine trois ans. L'épilogue n'a surpris personne.
- Takata bientôt radié -
"L'impact de la faillite de Takata sur les autres titres du marché est limité, car il était dit depuis longtemps dans la presse que la firme en arriverait là", a réagi Toshikazu Horiuchi, d'IwaiCosmo Securities.
De facto, si elles ont certes fini en ordre dispersé, les actions des constructeurs d'automobiles n'ont guère bougé: Toyota a cédé 0,37% à 5.838 yens, Nissan a pris 0,18% à 1.081 yens et Honda Motor, le plus gros client de Takata et en théorie le plus concerné, s'est même offert un gain de 0,13% à 3.065 yens.
Les concurrents de Takata ont connu une séance plus animée: Ashimori Industry s'est ainsi envolé de 13,36% à 263 yens, alors que Daicel gagnait 1,39% à 1.309 yens.
L'action Takata sera radiée du marché le 27 juillet, un mois après son assemblée générale d'actionnaires ce mardi.
Autre titre qui intéresse particulièrement les investisseurs pour cause de situation financière calamiteuse, Toshiba: elle a lâché 3,11% à 298,2 yens. Vendredi, le groupe a une fois de plus asséné un coup aux actionnaires en leur annonçant qu'il n'était toujours pas en mesure de présenter un bilan comptable définitif pour l'exercice bouclé en mars, tout en abaissant encore ses estimations.
Il a demandé et obtenu un délai supplémentaire jusqu'au 10 août, mais a écopé simultanément d'un placement sur une liste de surveillance qui correspond à une menace concrète de suppression de la cote. L'action va dans un premier temps être sortie des indices Nikkei 225 et Topix en étant reléguée dans le deuxième tableau le 1er août.
Le rebond du pétrole a permis aux valeurs du secteur de se requinquer un peu: JXTG Holdings a grimpé de 0,12% à 476,8 yens et Inpex de 1,81% à 1.038 yens.
Parmi les habituelles actions vedettes, la tendance a été globalement favorable: le fleuron de l'électronique Sony s'est apprécié de 0,53% à 4.298 yens, et Sharp de 1,92% à 423 yens. Avec une hausse de 2,18% à 39.280 yens, Nintendo a continué de bénéficier du succès de sa console de jeu Switch et d'une logithèque associée qui grossit au fil des mois.
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