Le titre a gagné 4,17%, à 5,75 euros, dans un marché en progression de 2,3%.
A l'occasion de la publication des résultats de PSA, le président du directoire, Carlos Tavares, a souligné mercredi que le groupe restait "ouvert à toutes les opportunités".
"S'il y a une opportunité stratégique, nous sommes évidemment tout à fait ouverts à toute forme de discussion. Nous n'avons pas de choix particulier, nous ne voulons pas en faire, nous voulons rester complètement ouverts, sans idée préconçue, et si des opportunités surgissent, nous sommes ouverts à la discussion", a-t-il dit.
Mais "je peux vous confirmer qu'il n'y a pas aujourd'hui de discussions dans ce sens", a-t-il ajouté.
Jeudi, le marché s'est pourtant quelque peu emballé après la parution d'une analyse de la banque italienne Intermonte, qui souligne le potentiel que pourrait avoir une fusion avec PSA Peugeot Citroën.
Les analystes notent que les deux groupes sont complémentaires, avec une forte présence de FCA en Amérique du nord et en Amérique latine, tandis que PSA est bien positionné dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) et en Chine.
Une fusion permettrait des synergies en terme de coûts et de production et donnerait naissance à un acteur produisant 8 millions de véhicules, avec un bilan solide et capable de mener des investissements.
Ce n'est pas la première fois qu'une telle hypothèse est évoquée. Elle avait déjà été relancée quand la patronne du constructeur américain General Motors, Mary Barra, a décliné début juin la proposition du directeur général de FCA, Sergio Marchionne, d'étudier la possibilité d'une fusion.
Interrogé jeudi par l'AFP sur le rapport d'Intermonte, FCA s'est refusé à tout commentaire.
Deux ans après avoir frôlé la faillite, PSA Peugeot Citroën a annoncé mercredi un bénéfice net de 1,2 milliard d'euros, un résultat positif pour la première fois depuis 2010, tandis que son chiffre d'affaires a atteint 56,3 milliards d'euros, en hausse de 5,7%.
Le chiffre d'affaires de FCA a, lui, progressé de 18% en 2015, à 113,19 milliards d'euros, tandis que son bénéfice net a chuté de 40%, à 377 millions d'euros.
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