A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a progressé de 9,72 points, à 7.103,84 points.
Les valeurs liées aux matières premières ont été bien orientées à Londres alors que le marché a encore surveillé les tensions commerciales sino-américaines. Xi Jinping a promis une nouvelle fois lundi d'ouvrir davantage le marché chinois aux importations.
La Chine a ouvert lundi à Shanghai sa première "Exposition internationale des importations", une manifestation perçue comme une réponse à la guerre commerciale lancée en juillet par le président américain, Donald Trump, mécontent des déficits colossaux accumulés par son pays.
Dans ce contexte plus encourageant pour les partisans du libre-échange, la compagnie minière Glencore a gagné 0,36% à 321,15 pence.
Les majors pétrolières ont bénéficié de leur côté d'une relative remontée des cours du brut, le jour où les Etats-Unis ont fini de rétablir toutes leurs sanctions contre l'Iran. BP a gagné 1,65% à 542,10 pence et Royal Dutch Shell (action "B") 1,12% à 2.483 pence.
Parmi les rares titres du secteur technologique cotés à Londres, le spécialiste informatique Micro Focus a grimpé de 1,99% à 1.256 pence. Le groupe a annoncé que son chiffre d'affaires annuel à monnaie constante serait un peu moins mauvais que prévu.
Les opérateurs ont par ailleurs pris connaissance en milieu de matinée d'un indicateur décevant publié par le cabinet IHS Markit selon lequel l'activité dans le secteur des services a nettement ralenti en octobre au Royaume-Uni, sur fond d'incertitudes avant le Brexit.
Cette statistique peu encourageante a renforcé la prudence des opérateurs vis-à-vis du secteur de la distribution, à quelques jours de l'annonce de résultats de plusieurs poids lourds du secteur.
Le groupe de luxe Burberry a notamment dévissé de 3,49% à 1.800 pence, le spécialiste du bricolage Kingfisher de 3,23% à 254,50 pence et Associated British Foods, maison mère de l'enseigne de vêtements Primark, de 2,61% à 2.388 pence.
L'enseigne Marks and Spencer a perdu pour sa part 1,59% à 297,60 pence. Le Sunday Times a affirmé dimanche que la direction avait envisagé un temps de scinder le groupe entre ses activités dans l'alimentation d'un côté et celles dans l'habillement de l'autre, alors que l'enseigne a dû dernièrement annoncer des fermetures de magasins peu rentables.
Pire chute de la journée, le groupe de paris GVC Holdings perdait 6% à 893,50 pence.
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