La Bourse de Londres termine en baisse de 1,01%

La Bourse de Londres a terminé en repli de 1,01% lundi, sanctionnée par les investisseurs qui n'ont pas pris de risque après la révision à la baisse des prévisions de croissance pour le Royaume-Uni par le FMI.

L'indice FTSE-100 des principales valeurs a reculé de 75,18 points pour clôturer la journée à 7.377,73 points.

"Le FTSE a connu la pire performance sur les marchés ce lundi et a plongé en-dessous de 7.400. Il y a eu de multiples raisons qui expliquent le déclin de l'indice, du FMI réduisant les perspectives de croissance pour le Royaume-Uni en 2017, au rebond de la livre en passant par des pertes notables comme pour Easyjet, Next et Reckitt Benckiser", explique Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

La Bourse de Londres ne s'est en effet pas remise de l'annonce du Fonds monétaire international (FMI) qui a estimé à 1,7% ses prévisions de croissance pour le Royaume-Uni en 2017, contre 2% précédemment.

Le spécialiste du crédit à la consommation Provident Financial a fini en baisse de 2,92% à 2.297 pence. La chaîne d'habillement Next a affiché pour sa part un recul de 3,06% à 3.710 pence.

L'action d'Easyjet, qui digère encore les annonces mitigées de la semaine passée, a fini en repli de 2,82% à 1.275 pence, et ce malgré le lancement d'un plan de recrutement de 1.200 personnes lundi.

Plus généralement, les compagnies aériennes ont été pénalisées par les perspectives mitigées dévoilées par l'irlandaise Ryanair. Ainsi, le groupe IAG (British Airways entre autres) a perdu 0,76% à 585,50 pence.

Les compagnies pétrolières ont aussi tiré l'indice vers le bas malgré la légère hausse des prix du pétrole alors que se tenait lundi une réunion de l'Opep à Saint-Petersbourg. Royal Dutch Shell (action "B") a reculé de 1,03% à 2.065 pence tandis que le groupe BP a affiché un repli de 1,47% à 439,75 pence.

Parmi les rares valeurs en hausse, le groupe de luxe Burburry a terminé la journée en progrès de 0,55% à 1.652 pence, après avoir annoncé l'augmentation de la participation du financier belge Albert Frère, qui détenait déjà 3% du capital, à hauteur de 4%.

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