A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 34,07 points pour terminer à 6.986,40 points.
Le marché britannique a entamé la séance en hausse et au-dessus des 7.000 points avant de faiblir au fil de la journée.
Faute de nouvelle majeure, les investisseurs ont réagi à "la publication d'un recul des attentes concernant les commandes industrielles", selon un indicateur publié par l'organisation patronale CBI dans la matinée, expliquait Connor Campbell, analyste chez Spreadex.
Les investisseurs se préparaient en outre à une semaine particulièrement chargée, entre la publication des chiffres de la croissance britannique pour le troisième trimestre et une série de résultats d'entreprises dont quelques grandes banques avec Barclays, Lloyds et RBS.
Le secteur pharmaceutique a plombé l'indice vedette britannique, à l'image de GSK (-1,06% à 1.641,00 pence), AstraZeneca (-2,04% à 4.851,00 pence), Shire (-2,13% à 4.945,50 pence) et Hikma Pharmaceuticals (-2,78% à 1.854,00 pence).
Selon Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets, le secteur a pâti des craintes entourant les annonces récentes de fusion dans le monde. "Depuis que les régulateurs ont dans leur viseur la fusion entre Syngenta et ChemChina, les chances d'un succès du rachat de Monsanto par l'allemand Bayer sont moindres", note-t-il.
Les compagnies pétrolières ont reculé, avec BP (-1,18% à 486,95 pence) et Royal Dutch Shell (action "B" -0,23% à 2.163,500 pence) sur fond de baisse du prix du baril.
Le secteur bancaire a évolué en ordre dispersé. HSBC a perdu 0,34% à 624,30 pence, RBS 1,05% à 188,00 pence et Lloyds 0,31% à 54,97 pence, tandis que Barclays a pris 0,16% à 183,50 pence.
Ces titres n'ont pas trop souffert des propos du responsable d'un puissant lobby bancaire dans The Observer dimanche expliquant que les banques internationales installées au Royaume-Uni sont prêtes à transférer certaines de leurs activités hors de ce pays début 2017, craignant la tournure que pourrait prendre le Brexit.
Enfin, le fabricant de cigarettes British American Tobacco (BAT), propriétaire entre autres de Lucky Strike, s'est un peu repris (+0,27% à 4.678,50 pence) après avoir nettement reculé vendredi dans la foulée du lancement d'une offre de rachat de 47 milliards de dollars pour mettre la main sur les 58% du capital de l'américain Reynolds (marque Camel, etc.) qu'il ne possède pas encore.
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