A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a pris 23,09 points à 7.184,80 points.
La place britannique s'est remis dans le sens de la marche après avoir cédé plus de 1% vendredi, déstabilisée par l'annonce américaine de droits de douanes sur les produits mexicains à compter du 10 juin.
"Les indices européens ont profité du rebond du Dow pour se hisser eux-mêmes dans le vert", alors que le marché londonien avait démarré la séance en baisse, relève Connor Campbell, analyste chez Spreadex.
Les investisseurs n'ont pas été affectés par un indice ISM décevant aux Etats-Unis dans le secteur manufacturier.
Au contraire, pour Neil Wilson, analyste chez Markets.com, cette déception "augmente les chances de voir la Fed (banque centrale américaine, ndlr) baisser ses taux", ce qui serait une bonne nouvelle pour le marché au moment où les conséquences de la guerre commerciale inquiètent.
Le secteur minier, qui avait souffert des craintes pour la croissance mondiale du fait des tensions commerciales, s'est repris à l'image de BHP (+0,75% à 1.798,00 pence), Rio Tinto (+1,29% à 4.595,00 pence), Anglo American (+1,30% à 1.919,60 pence) et Antofagasta (+0,77% à 788,80 pence).
Les compagnies pétrolières ont été recherchées alors que les cours du brut tentaient de se reprendre après trois séances difficiles. BP prenait 0,72% à 544,00 pence et Royal Dutch Shell (action "B") 0,57% à 2.487,50 pence.
Les groupes de construction ont été sous pression après l'avertissement sur résultat de la société Kier dont l'action, cotée en dehors du FTSE-100, s'est effondrée (-41,12% à 163,80 pence).
Parmi les valeurs du secteur, Berkeley a reculé (-1,69% à 3.437,00 pence) tout comme Persimmon (-0,86% à 1.950,00 pence).
Le marché a par ailleurs été tiré vers le bas par le cigarettier Imperial Brands (-2,30% à 1.871,00 pence) et le gérant d'actifs Schroders (-2,57% à 2.844,00 pence).
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