A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 46,33 points à 7.478,62 points, soit une troisième séance de baisse consécutive.
"Le FTSE-100 est en pause alors que les investisseurs prennent leurs profits avant les élections britanniques. L'indice est désormais sous 7.500 points et la volatilité devrait rester faible avant que les opérateurs aient une idée plus précise du résultat", explique David Madden, analyste chez CMC Markets.
Les élections législatives britanniques sont incertaines puisqu'il n'est pas évident que le parti conservateur de la Première ministre Theresa May puisse obtenir la large majorité qu'elle souhaitait quand elle a convoqué ce scrutin anticipé.
De son côté, ce même jour, la Banque centrale européenne (BCE) pourrait donner quelques indices sur une sortie prochaine de sa politique de relance, jusqu'à présent très appréciée des marchés.
Le secteur pétrolier a été sous pression en fin de séance alors que les cours du brut ont fortement reculé après une hausse inattendue des stocks américains. BP a perdu 1,74% à 456,80 pence et Royal Dutch Shell (action "B") 1,01% à 2.115,00 pence.
Quelques valeurs bancaires se sont démarquées comme Lloyds Banking Group (+1,65% à 70,08 pence) et RBS (+1,35% à 255,10 pence), alors que le marché a accueilli plutôt favorablement le rachat par Santander de Banco Popular en Espagne, cette dernière étant proche de la faillite.
En revanche, HSBC a lâché 0,68% à 681,90 pence. Selon le Financial Times, la banque risque de nouveaux ennuis judiciaires liés à des opérations sur le marché des changes remontant à 2006.
Le secteur du BTP a trouvé les faveurs des investisseurs grâce à un indicateur publié par la banque Halifax et montrant que les prix immobiliers ont continué à progresser en mai en Royaume-Uni, même si le rythme de hausse ralentit. Barratt Developments a gagné 0,78% à 584,50 pence, Persimmon 2,05% à 2.393,00 pence et Taylor Wimpey 1,56% à 181,80 pence.
Les multinationales exposées à l'évolution de la livre ont pour leur part souffert de la tentative de rebond de la devise. Cette appréciation est une mauvaise nouvelle pour ces entreprises dont les résultats réalisés à l'étranger dans d'autres devises voient leur valeur fondre une fois convertis en livre.
Le groupe de produits d'hygiène Reckitt Benckiser a perdu 1,63% à 7.976,00 pence et le groupe pharmaceutique GSK 0,73% à 1.688,50 pence.
Enfin, le géant de la publicité WPP a fortement reculé (-2,61% à 1.676,00 pence) alors que plus de 20% des actionnaires se sont opposés à la rémunération, pourtant réduite par rapport à 2015, de son directeur général Martin Sorrell lors de l'assemblée générale.
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