L'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 39,67 points, à 7.648,10 points.
Le marché britannique n'est pas parvenu à poursuivre sa course au record, alors qu'il avait atteint des plus hauts vendredi pour la dernière séance de 2017, tout près des 7.700 points.
"Les marchés n'ont pas encore déployé toute leur énergie et se réhabituent pour l'instant progressivement à des séances classiques", après une activité au ralenti pendant les fêtes de fin d'année, explique à l'AFP Connor Campbell, analyste chez Spreadex.
Dans l'immédiat, "quelques prises de bénéfices dans le secteur minier et la faiblesse du dollar" face à la livre ont pesé sur la tendance, remarque-t-il.
Le marché a par ailleurs peu réagi à la publication de l'indice PMI manufacturier au Royaume-Uni, qui a ralenti plus que prévu en décembre.
Parmi les valeurs minières, Antofagasta a perdu 0,40% à 1.001,00 pence tandis que BHP Billiton (+0,43% à 1.529,00 pence) et Rio Tinto (+1,18% à 3.988,50 pence) se sont inscrits dans le vert.
Plusieurs valeurs sensibles à la livre ont souffert de sa hausse face au dollar. Cette appréciation abaisse mécaniquement la valeur des résultats réalisés par ces multinationales à l'étranger, une fois qu'ils sont convertis en monnaie britannique.
Le fabricant de spiritueux Diageo a perdu 1,72% à 2.678,00 pence et le groupe de produits de grande consommation Reckitt Benckiser 1,72% également, à 6.800,00 pence.
Le groupe de distribution Marks and Spencer a résisté (+0,41% à 316,10 pence) après avoir annoncé la vente de ses magasins à Hong Kong et à Macao, rachetés par la société Al-Futtaim, dont le siège est à Dubaï.
Le groupe de restauration collective Compass a reculé (-1,25% à 1.580,00 pence), alors que son directeur général, Richard Cousins, et sa famille ont été tués dans un accident d'hydravion le soir du réveillon en Australie. Le groupe a précisé que l'actuel directeur des opérations pour l'Europe, Dominic Blakemore, qui devait le remplacer le 1er avril, lui a succédé lundi.
La compagnie pétrolière BP a lâché 0,99% à 517,50 pence après l'annonce d'une charge exceptionnelle au quatrième trimestre de 2017 de 1,5 milliard de dollars en raison d'effets comptables liés à la réforme fiscale aux Etats-Unis.
Enfin, le groupe aérien IAG, propriétaire notamment de British Airways, s'est distingué en prenant 2,73% à 668,80 pence après avoir annoncé en fin de semaine dernière le rachat d'actifs de la compagnie autrichienne à bas coûts Niki, insolvable comme sa maison mère Air Berlin.
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