L'indice FTSE-100 des principales valeurs a cédé 25,74 points pour terminer à 7.383,90 points.
"L'une des inquiétudes, particulièrement pour le secteur minier coté au FTSE-100, réside dans le resserrement des conditions financières en Chine", a expliqué Chris Beauchamp, analyste chez IG.
Les inquiétudes autour de l'économie chinoise pèsent habituellement sur les cours des métaux industriels, dont la Chine est la première importatrice mondiale. Lundi, les cours de plusieurs d'entre eux ont baissé, ce qui a eu pour conséquence de faire reculer les actions des compagnies minières qui en font commerce.
Parmi elles, Antofagasta s'est enfoncée de 3,42% à 945 pence, Anglo American de 2,09% à 1.430 pence, Glencore de 1,20% à 358 pence et BHP Billiton de 1,28% à 1.392,50 pence.
Les compagnies pétrolières ont subi de leur côté un repli notable des cours du brut, trois jours avant une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires à Vienne sur une éventuelle prolongation de leur accord de limitation de la production. Royal Dutch Shell (action "B") a cédé 1,01% à 2.361 pence et BP 1,02% à 496,20 pence.
Principale chute de la journée, le groupe de services informatiques Micro Focus International a dégringolé de 3,69% à 2.557 pence, après une dégradation de la perspective de son action par Deutsche Bank.
Les banques ont été aussi vendues, par précaution avant la publication, mardi matin, des résultats des tests de résistance de la Banque d'Angleterre. Barclays a perdu 0,98% à 187,50 pence, RBS 1,18% à 267,60 pence et Lloyds 0,91% à 65,49 pence.
Le spécialiste des services éducatifs Pearson a abandonné de son côté 2,05% à 693,50 pence après avoir annoncé la vente de son activité d'apprentissage de l'anglais pour les étrangers Wall Street English.
La principale hausse de la journée a profité à l'inverse au laboratoire pharmaceutique GSK, dont l'action a grimpé de 1,77% à 1.320,50 pence à la suite d'une note positive d'UBS.
Le groupe aérien IAG a décollé de son côté de 1,26% à 603,50 pence. D'après l'agence Press Association, l'une des compagnies d'IAG, British Airways, a réussi à acheter la majorité des créneaux de décollage et atterrissage dont disposait la compagnie liquidée Monarch à l'aéroport londonien de Gatwick.
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