Le Dax a clôturé en repli de 0,45%, à 12.257,20 points, non loin de son plus haut niveau, atteint en avril 2015 (12.391 points). Le MDax des valeurs moyennes a cédé 0,03% à 23.896,60 points.
Dans le sillage du démarrage en repli de la Bourse de Wall Street, la place francfortoise, déjà peu aventureuse dans la matinée, est passée en territoire négatif dans l'après-midi, éloignant momentanément la perspective d'un nouveau sommet pour le Dax.
De manière générale, le marché profite d'un euro demeurant assez bas face au dollar, ce qui est perçu comme une signe positif pour les exportateurs allemands, ainsi que d'une politique monétaire de la BCE attendue pour rester aussi généreuse que précédemment pendant au moins quelques mois.
L'influence de la politique américaine se révèle contrastée, l'enthousiasme des investisseurs suite à l'élection de Donald Trump à la présidence, sur fond de promesses de croissance de l'économie, s'érodant depuis quelques séances face au manque de concrétisation des mesures -notamment fiscales- annoncées par l'occupant de la Maison blanche.
Mais une hausse modérée pourrait permettre au Dax de franchir sous peu un nouveau seuil.
Du côté des valeurs, Deutsche Börse a tenu la corde avec une hausse de 1,76% à 87,70 euros, suivi de Thyssenkrupp (+1,05% à 23,20 euros).
Siemens a reculé de 0,62% à 127,60 euros. Le conglomérat industriel a annoncé la finalisation de l'acquisition du fabricant espagnol d'éoliennes Gamesa, pour laquelle la Commission européenne a récemment donné son accord.
Volkswagen a perdu 0,66% à 135,70 euros. Son ancien homme fort Ferdinand Piëch va se désengager de Porsche SE, actionnaire majoritaire du groupe Volkswagen, en cédant l'essentiel de ses parts aux autres membres de la famille héritière du concepteur de la Coccinelle.
Deutsche Bank a enregistré la plus forte perte de la séance (-2,79% à 15,70 euros).
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