L'indice vedette Dax a fini sur une hausse de 0,18% à 10.469,26 points, après son bond de 3,07% la veille. Le MDax des valeurs moyennes a lui gagné 0,88% à 20.664,23 points.
La place francfortoise a ouvert dans le vert, mais s'est montré un peu timide dans la matinée, avant de revenir en territoire positif et de confirmer sa tendance pour le reste de la séance.
Les investisseurs ont été encouragés par une hausse plus importante que prévu des mises en chantier de logements aux Etats-Unis en novembre, et ce malgré le recul de la production industrielle du pays.
Mais ils attendent surtout la décision de la Fed sur une probable hausse de son taux directeur, pronostiquée par l'immense majorité des observateurs.
Cette hausse serait une première "après sept ans de taux zéro" aux Etats-Unis, souligne les analystes d'Uni Creditn une politique pratiquée par la Fed pour soutenir l'économie après la crise financière. Un symbole important donc, qui annonce la fin des montagnes d'argent facile dont les marchés ont bénéficié ces dernières années.
Cette mesure semble toutefois acquise, et les investisseurs seront bien plus attentifs à tout détail concernant le rythme de la remontée des taux de la Fed en 2016.
Côté valeurs, les énergéticiens étaient à la fête. RWE a terminé en tête du Dax avec un bond de 3,42% à 11,03 euros, suivi par son compatriote Eon (+1,38% à 8,31 euros), qui a lui annoncé être sur le point de racheter un petit concurrent Italien, Heat & Power, pour un montant non dévoilé. Le groupe a aussi bouclé la cession de ses actifs pétroliers et gaziers en Norvège à DEA.
Le laboratoire Bayer a gagné 0,53% à 114 euros, après s'être dit "intéressé par des acquisitions dans le secteur des médicaments sans ordonnance.
Adidas a progressé de 0,41% à 89,17 euros. L'équipementier sportif, partenaire et sponsor de longue date de la Fifa, presse celle-ci de se réformer et de mettre fin à un vaste scandale de corruption qui secoue la fédération internationale de football, sous peine d'étudier des "alternatives", qui pourraient signifier la fin de son contrat de sponsoring.
Deutsche Bank a grappillé 0,14% à 21,43 euros. La filiale saoudienne du groupe s'attend à des résultats record cette année, malgré la chute des prix du pétrole et le ralentissement économique dans le pays, a déclaré Jamal Al Kishi, le chef de cette entité, à l'agence américaine Bloomberg News.
La banque allemande a notamment profité en 2015 de ses bonnes performances dans le financement d'infrastructures et de ses activités solides sur le terrain des fusions-acquisitions, a ajouté le banquier.
Volkswagen est resté stable (+0,08% à 125,50 euros), malgré les nouvelles vagues provoquées par le scandale des moteurs truqués mercredi, avec entre autres une enquête des services antifraudes de l'UE contre le constructeur automobile et une de la justice allemande visant son fournisseur Bosch.
En bas de tableau, le fabricant de produits d'hygiène et d'entretien Beiersdorf (-0,83% à 83,86 euros) et le fabricant de puces électroniques Infineon (-3% à 13,08 euros) ont subi les pertes les plus importantes de la journée.
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