L'indice vedette Dax a gagné 0,40% à 12.664,92 points tandis que le MDax des valeurs moyennes a fait bien mieux, grimpant de 1,34% à 25.464,06 points.
Les investisseurs ont bien accueilli les signaux économiques favorables émis aux Etats-Unis pour le mois de mai, avec la hausse sensible des créations d'emplois dans le secteur privé, à 253.000 après 174.000 (chiffre révisé) en avril, et la légère progression dans l'activité manufacturière.
En revanche les dépenses de construction outre-Atlantique sont tombées dans le rouge en avril, à la surprise des analystes.
Le marché a par ailleurs fermé sans connaître la décision du président américain Donald Trump, attendue à 19H00 GMT, qui pourrait annoncer une sortie de son pays de l'accord de Paris sur le climat, selon les médias américains.
Côté valeurs, l'automobile était à la fête avec BMW finissant en pôle position du Dax (+1,96% à 84,92 euros), après s'être sorti d'un problème d'approvisionnement avec son fournisseur Bosch.
Les autres constructeurs automobiles Volkswagen (+1,50% à 135,75 euros) et Daimler (+0,71% à 65,07 euros)ont chacun profité de l'annonce jeudi d'accords stratégiques afin d'accentuer leur engagement dans la voiture électrique en Chine, à l'occasion du passage à Berlin du Premier ministre chinois Li Keqiang, reçu par la chancelière allemande Angela Merkel.
Dans la même veine, Airbus a été fort demandé avec une hausse de 2,97%, à 75,16 euros, pour finir en tête du Mdax. L'avionneur européen a annoncé jeudi la signature d'un protocole d'accord avec la Commission nationale chinoise de développement et de réformes (NDRC), impliquant une plus grande coopération industrielle avec l'industrie chinoise de l'aviation.
Autre valeur favorisée au sein du Dax, Linde a engrangé 1,82% à 173,05 euros, même si le marché attendait toujours à l'heure de la clôture le verdict de la réunion du conseil de surveillance du fabricant de gaz industriels, appelé jeudi à se décider sur le projet de fusion avec l'américain Praxair, qui est contesté du côté des représentants des salariés.
Par contraste, l'aciériste ThyssenKrupp, dont la fusion avec les activités européennes de l'anglo-britannique Tata est dans l'air, a chuté d'1,44%, à 23,27 euros, pour terminer bon dernier du Dax.
Le titre du groupe d'Essen a pâti d'un article paru dans la "Rheinische Post" et alléguant, sur la foi de documents internes, que le géant de l'acier et des technologies peinerait à rester compétitif dans plusieurs de ses divisions vis à vis de concurrents.
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