La Bourse de Francfort termine dans le vert (Dax:+0,20%)

La Bourse de Francfort a clôturé vendredi en légère hausse, encouragée par les chiffres de l'emploi américain, au terme d'une semaine difficile placée sous le signe de décisions contestées du président américain Donald Trump.

L'indice vedette Dax a progressé de 0,20% à 11.651,49 points sur la séance mais a reculé de 1,38% sur la semaine. Le MDax des valeurs moyennes a avancé vendredi de 0,10% à 22.644,55 points.

Face à un agenda économique allemand vide, la place francfortoise a trouvé du soutien du côté de statistiques américaines globalement positives : les créations d'emplois aux Etats-Unis ont bondi en janvier au-delà des prévisions des analystes et le taux de chômage s'est maintenu sous les 5%.

Du côté des valeurs, l'équipementier automobile Continental a caracolé en tête du Dax (+4,10% à 194,10 euros), tirant profit de l'annonce de son concurrent français Michelin d'une augmentation du prix de ses pneumatiques en Europe pour répercuter la hausse des coûts des matières premières à laquelle il est confronté.

Les valeurs bancaires ont également été recherchées. Deutsche Bank a pris 3,63% à 18,84 euros et Commerzbank 0,60% à 8,17 euros alors que Donald Trump devait signer deux décrets pour réformer les mesures de la loi dite "Dodd-Frank" et de la "règle Volcker" établissant des règles prudentielles destinées à éviter les excès qui avaient conduit à la crise financière.

De quoi satisfaire les milieux financiers, hostiles à ces réglementations.

Volkswagen s'est adjugé +0,42% à 144,90 euros. Selon le magazine Der Spiegel, son ancien président du conseil de surveillance Ferdinand Piëch a accablé l'ex-patron du groupe automobile Martin Winterkorn dans un témoignage auprès de la justice allemande, qui enquête sur l'affaire des moteurs diesel truqués.

Le conglomérat Thyssenkrupp a cédé 0,41% à 23,24 euros en dépit d'une victoire. La Norvège a exprimé vendredi sa préférence pour sa division TKMS aux dépens du français DCNS pour la fourniture de quatre sous-marins, une mini-revanche pour ce groupe après la perte d'un mégacontrat en Australie.

L'énergéticien Eon a fermé le bal (-0,88% à 6,97 euros).

esp/aro

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