L'indice vedette a perdu 19,3 points pour finir à 11.524,17 points. Le MDax des valeurs moyennes a de son côté pris 0,37%, à 24.651,11 points.
"Le marché boursier a déjà rendu son verdict" avant le vote des députés britanniques mardi soir sur l'issue des renégociations avec l'Union européenne, note Jochen Stanzl, stratégiste chez CMC Markets.
En matinée, les avancées lors de dernières discussions tenues lundi soir entre la dirigeante conservatrice Theresa May et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker avaient certes répandu une vague d'optimisme sur le marché. Mais les craintes d'un nouveau rejet du Parlement, prolongeant le drame sur le Brexit, ont fini par l'emporter durant la séance.
Une telle perspective laisse planer l'"incertitude quant à la façon dont ce processus va se poursuivre et tend à préférer les prises de bénéfices aux nouvelles prises de risques sur le marché boursier", ajoute M.Stanzl.
Concernés au premier plan par les conditions de sortie du Royaume-Uni de l'UE, les constructeurs automobile ont fini la séance en recul.
Volkswagen a cédé 1,83% à 143,98 euros, après avoir publié un bénéfice net en hausse de 6% en 2018, à 12,15 milliards d'euros, sur fond de progression du chiffre d'affaires. Mais le groupe a vu ses marges plombées par le passage aux nouvelles normes anti-pollution WLTP. Le groupe a aussi annoncé désormais ambitionner l'introduction de 70 modèles électriques d'ici 2028, au lieu des 50 prévus.
Chez la concurrence, BMW a perdu 0,11% à 73,10 euros et Daimler 0,37% à 50,56 euros.
Le spécialiste de la dialyse FMC a terminé en tête du Dax, gagnant 1,73% à 68,24 euros au lendemain de l'annonce d'un programme de rachat d'actions pour un maximum de 6 millions d'unités, en vue de les supprimer et ainsi soutenir le cours de Bourse.
Siemens s'est adjugé 0,34% à 96,11 euros. Après la publication lundi du rapport annuel de l'Office européen des brevets, l'industriel allemand a revendiqué le titre de première entreprise déposante en Europe, avec 2.493 brevets soumis en 2018, ravissant ainsi la première place européenne au chinois Huawei.
Les financières ont terminé en queue d'indice, Deutsche Bank perdant 2,51% à 7,86 euros. La presse allemande s'est faite l'écho du scepticisme des milieux économiques et financiers à propos d'un éventuel rapprochement avec sa dauphine Commerzbank (-1,83% à 6,97 euros sur le MDax), qui en est au stade de discussions préliminaires.
Le prestataire de paiements Wirecard a lui perdu 4,72% à 127,05 euros, illustrant la tendance aux prises de bénéfices après une forte remontée du titre ces derniers jours.
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