L'indice vedette Dax a avancé de 0,51%, à 11.599,39 points, et le MDax des valeurs moyennes de 0,69%, à 22.631,05 points.
La confirmation de l'inflation allemande de décembre à 1,7% n'a pas fait bouger le marché, tourné vers l'annonce de la décision sur les taux de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi, qui sera suivie de la conférence de presse de son président, Mario Draghi.
La BCE devrait maintenir sa politique monétaire ultra-accommodante mais aura à défendre ses aides exceptionnelles à l'économie au moment où l'inflation remonte en zone euro.
Du côté des valeurs, l'équipementier sportif Adidas (+2,95% à 151,70 euros) et Bayer (+1,54% à 102 euros) ont terminé en haut du Dax. Le groupe de pharmacie et d'agrochimie allemand s'est engagé à créer 3.000 emplois aux Etats-Unis et à maintenir dans le pays l'ensemble du personnel de son rival Monsanto qu'il s'apprête à racheter, a assuré mardi un porte-parole du président américain élu Donald Trump.
Contacté par l'AFP, Bayer a confirmé son intention d'investir "au moins" 8 milliards de dollars aux Etats-Unis dans les six prochaines années, une fois approuvé le rachat de Monsanto, tout en restant vague sur le nombre d'emplois en jeu.
Deutsche Bank s'est adjugé 0,49% à 17,56 euros. Le géant bancaire allemand, qui vient d'écoper d'une gigantesque amende aux Etats-Unis pour son rôle dans la crise des subprimes, a annoncé mercredi qu'il allait réduire les bonus pour un quart de ses salariés, principalement des cadres et des hauts dirigeants, au titre de 2016.
BMW a gagné 0,61% à 87 euros. Le constructeur haut de gamme, très présent en Grande-Bretagne, a exhorté la Première ministre britannique, Theresa May, "à s'assurer que les négociations avec l'UE déboucheront sur un accès simple et sans droits de douane au marché unique de l'UE".
Son concurrent Volkswagen a grignoté 0,03% à 146,40 euros. Son ex-patron, Martin Winterkorn, s'exprimera jeudi devant une commission parlementaire allemande, pour sa première sortie publique depuis le scandale des moteurs diesel truqués en septembre 2015, alors que s'accumulent les accusations de dissimulation.
L'action de Lufthansa a fermé le bal (-0,85% à 11,71 euros), retombant après s'être envolée mardi sur des rumeurs dans la presse italienne d'une prise de participation à son capital de la compagnie du Golfe Etihad.
James Hogan, patron d'Etihad, a déclaré mercredi en marge d'une conférence à Dublin que sa compagnie ne planifiait pas d'investir dans Lufthansa mais plutôt d'approfondir un partage de codes annoncé en décembre, selon l'agence Bloomberg News.
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