L'indice vedette a terminé en recul de 129 points à 12.217,02 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a cédé 0,19% à 25.577,93 points.
Sur la place francfortoise, les investisseurs ont été poussés à la prudence par les importantes pertes de Wall Street, entraînée par Facebook et les révélations sur l'affaire Cambridge Analytica ainsi que par les incertitudes à la veille d'une réunion de la banque centrale américaine (Fed).
"Dans l'ensemble, aucun signe positif en vue pour cette semaine de négoces", pronostique l'analyste de CMC Markets Jochen Stanzl citant la crispation à venir des indices technologiques aux Etats-Unis et les tentatives incertaines des ministres des Finances du G20, réunis à Buenos Aires pour contrer les mesures protectionnistes du président américain Donald Trump.
Sans éléments d'agenda majeur en Allemagne, le marché a creusé ses pertes pendant la séance, décrochant après la publication des résultats trimestriels de Henkel, l'un des derniers bilans de la saison, qui a été jugé décevant.
Le fabricant de détergents et de produits d'entretiens (Le Chat, Mir, Schwartzkopf) a terminé en recul de 2,26% à 107,90 euros. Les investisseurs ont accueilli tièdement l'annonce d'une baisse des ventes de ses produits de nettoyage et de cosmétique, imputé par Henkel à des difficultés de livraison en Amérique du Nord.
L'un de ses concurrents, le fabricant de cosmétiques Beiersdorf (Nivea) en a profité pour prendre a tête du tableau, terminant en hausse de 0,50% à 87,72 euros.
BMW a glissé de 0,80% à 85,17 euros. Le constructeur automobile a annoncé interrompre temporairement la production de plusieurs modèles de voitures diesel pour le marché européen, afin se préparer progressivement aux nouvelles restrictions environnementales décidées par la Commission européenne. Le groupe a ainsi décidé de retirer du marché européen pour un an la BMW Série 7, a déclaré un porte-parole de BMW cité par l'agence dpa.
Le fabricant de gaz industriel Linde a terminé lanterne rouge, reculant de 2,76% à 179,80 euros. Les investisseurs sont rétifs après la décision de la Commission européenne de suspendre l'examen de son projet de fusion avec son concurrent américain Praxair. La banque Citi a par ailleurs abaissé lundi sa recommandation sur le titre de Linde à "neutre".
