L'indice vedette Dax, qui avait ouvert à l'équilibre, a progressé de 0,85% à 10.775,32 points sur la séance. Le MDax des valeurs moyennes a gagné 0,99% à 20.892,54 points. Lundi, le Dax n'avait pas réagi à la victoire du non au référendum italien, qui était annoncée et avait donc été en grande partie intégrée par les investisseurs.
La place francfortoise, hésitante en début de séance, a pris de l'élan dans la matinée après la publication des commandes industrielles allemandes du mois d'octobre, qui montrent que l'industrie de la première économie européenne a démarré le quatrième trimestre sur les chapeaux de roue.
Le marché a également été influencé par une décision de la justice allemande donnant aux groupes énergétiques allemands en partie raison alors qu'ils réclament des indemnités à Berlin pour la sortie accélérée du nucléaire, qui leur a coûté cher.
La nouvelle a propulsé les titres d'EON et RWE en tête du Dax en cours de séance, avant qu'ils ne soient supplantés par les banques allemandes, très vigoureuses, à l'instar des valeurs bancaires italiennes.
Deutsche Bank a terminé en tête du Dax (+7,92% à 16,49 euros), avec Commerzbank (+6,57% à 7,02 euros) sur ses talons, profitant d'une hausse de son objectif de cours par LBBW de 14,50 à 16,50 euros. EON a grimpé de 4,95% à 6,44 euros et RWE de 1,49% à 11,92 euros.
Parmi les autres gagnants de la séance figure Lufthansa, qui a pris 0,82% à 12,33 euros. Le syndicat de pilotes Cockpit a annoncé qu'il prendra au moins la semaine pour examiner l'offre de la direction concernant la hausse de salaires réclamée, ce qui offre une trève au groupe aérien dans la série de grèves des dernières semaines.
Daimler a avancé de 0,66% à 64,49 euros. Le fabricant des Mercedes-Benz et Smart a vu ses ventes de voitures progresser de 12,2% sur les onze premiers mois de l'année, tirées notamment par la Chine.
Le laboratoire pharmaceutique Merck a enregistré le plus fort recul (-0,70% à 92,62 euros).
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