L'indice vedette a gagné 127,8 points sur la séance pour finir à 12.398,80 points. Le MDax des valeurs moyennes a de son côté pris 1,10 à 25.619,57 points.
Grâce à sa hausse du jour, le Dax affiche un bilan hebdomadaire légèrement positif (0,48%), qui contraste avec l'envol de 17,4% depuis janvier, dans la lignée de discours plus accommodants des Banques centrales.
Le point d'orgue de la réunion du G20 sera une rencontre samedi entre le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping pour tenter de mettre fin à leur différend commercial.
Les investisseurs, qui n'ont pas cherché durant la semaine à s'aventurer loin de leurs positions en attendant ce rendez-vous, "fondent leurs espoirs sur l'annonce d'une trêve commerciale éloignant la menace de droits de douane supplémentaires, ce qui serait déjà un pas dans la direction d'un futur accord" entre les deux grandes puissances, déclare Robert Halver, analyste chez Baader Bank, joint par l'AFP.
Le marché a aussi pris note de l'inflation en zone euro restée stable en juin par rapport à mai, à 1,2% sur un an. Cela ne devrait pas avoir d'influence majeure sur les discussions au sein de la BCE pour un assouplissement de la politique monétaire qui "doit venir", estime la banque ING.
Côté valeurs, Deutsche Bank a signé la plus forte hausse du jour (+3,32% à 6,78 euros). La banque allemande a passé jeudi soir l'obstacle des tests de résistance menés par la Réserve fédérale américaine, portant sur la qualité des plans de distribution de liquidités, après avoir été informée vendredi dernier par la même autorité qu'elle était suffisamment capitalisée en cas de crise.
"Ce sont de grandes nouvelles", mais "il est clair que nous devons encore nous améliorer", a écrit le patron de la banque, Christian Sewing, dans une lettre aux salariés.
La banque pourrait supprimer jusqu'à 20.000 postes, soit plus d'un sur six dans le monde, pour améliorer sa rentabilité en retard sur ses concurrentes, écrit le Wall Street Journal vendredi, qui cite une source proche de l'établissement.
Volkswagen a avancé de 0,71% à 148,22 euros. Le géant de l'automobile, en quête de fonds pour financer son ambitieuse stratégie dans l'électrique, a introduit en Bourse vendredi une part minoritaire de sa branche poids lourds, Traton, dont le cours évoluait vers la clôture en repli de 2,59% à 26,30 euros, par rapport au cours d'introduction de 27 euros.
jpl/bh
