L'indice Dax a fini la séance à 12.225,06 points, en baisse de 0,05% sur la journée et de 0,71% sur la semaine. Le MDax des valeurs moyennes a en revanche progressé de 0,38%, à 24.202,32 points vendredi.
Déjà prudente ces derniers jours, la place francfortoise, dans le rouge toute la journée, s'est montrée encore en retrait vendredi face au déclenchement de frappes américaines contre une base aérienne syrienne en riposte à une attaque chimique présumée imputée au président Bachar al-Assad.
L'actualité internationale a fait passer au second plan dans l'esprit des investisseurs les bons indicateurs sur l'économie allemande, à savoir une hausse de la production industrielle en février et une augmentation de l'excédent commercial du pays, en février également.
Données économiques plus sensibles, les chiffres mensuels sur l'emploi aux Etats-Unis se sont révélés en dessous des attentes avec une création de seulement 98.000 emplois en mars. Pour Christoph Balz, analyste chez Commerzbank, cela s'explique néanmoins "probablement par une météo défavorable", ce qui ne devrait pas modifier les intentions de la Réserve fédérale américaine (Fed) d'accélérer le relèvement de ses taux d'intérêt.
Parmi les valeurs du Dax, la plus forte hausse a été enregistrée par HeidelbergCement (+1,13% à 88,04 euros), suivi par Adidas (+0,96% à 178,30 euros), qui a annoncé vouloir produire via des imprimantes 3D des chaussures de course, dont 5.000 paires seront commercialisées à partir de l'automne.
Siemens a, lui, perdu 0,12% à 128,40 euros. Les autorités néerlandaises ont arrêté un de ses employés soupçonné d'espionnage pour le compte d'un concurrent chinois, ont indiqué vendredi le ministère public et l'entreprise.
En bas du tableau, se trouvaient le groupe aérien Lufthansa (-2,17% à 14,90 euros) ainsi que Deutsche Bank (-0,96% à 15,53 euros), qui est pourtant parvenu à boucler sans encombre une augmentation de capital de 8 milliards d'euros.
