L'indice vedette a terminé en hausse de 71,5 points à 12.418,39 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a stagné à 26.123,75 points.
Sur le front commercial, le président américain Donald Trump a assuré lundi sur son compte Twitter que son secrétaire au commerce Wilbur Ross allait discuter avec les représentants de l'Union européenne de "l'élimination des importantes barrières douanières et tarifs qu'ils utilisent contre les USA".
L'euro, qui a bénéficié ces derniers jours du soutien apporté par la fin de la crise politique couvant depuis 6 mois en Allemagne, a continué à légèrement progresser lundi, à 1,23 dollar, au jour de la signature du contrat de coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates.
Côté valeurs, RWE a bondi de 9,20% à 19,65 euros devant EON (+5,36% à 8,91 euros), tiré par l'accord complexe passé entre les deux groupes pour se partager leurs activités dans l'énergie.
Sur le MDax, le titre de la filiale de RWE, Innogy, a fait des étincelles (+12,08% à 38,70 euros), car sa maison mère compte la céder pour 40 euros par action à Eon, RWE devant en échange monter au capital de son rival pour devenir son premier actionnaire, avec 16,67% de ses titres.
RWE doit dans un second temps reprendre dans son giron la production d'énergies renouvelables d'Innogy ainsi que celle d'EON, alors que son partenaire se concentrera sur la distribution et la commercialisation de l'énergie.
Les syndicats allemands Ver.di et IG BCE ont salué lundi ce montage complexe qui promet selon eux de la croissance et des emplois.
Les actions automobiles Volkswagen (+1,08% à 158,58 euros), BMW (+0,68% à 85,71 euros) et Daimler (+0,59% à 68,32 euros) ont passé une journée calme en dépit des menaces persistantes de l'administration Trump de frapper le secteur automobile de taxes douanières, après celles prévues dans l'acier et l'aluminium.
Deutsche Bank (+0,17% à 13,06 euros) a progressé après avoir indiqué dimanche soir qu'il proposerait entre 30 et 36 euros le titre de DWS, sa filiale de gestion d'actifs, en vue d'une première cotation le 23 mars.
Par ailleurs, après la perte nette affichée en 2017, le directoire de la banque ne recevra aucun bonus et ce pour la troisième année d'affilée, a dit son patron John Cryan samedi lors d'une manifestation organisée à Austin (Texas) par le site en ligne du magazine "Die Zeit".
L'enveloppe des primes pour les employés va quant à elle se rapprocher du montant de 2,4 milliards d'euros attribué en 2015, après une chute à 0,5 milliard en 2016, a encore laissé entendre le patron de la banque.
