L'indice vedette a pris 27,39 points pour finir à 12.442,40 points, soit une hausse de 1,64% sur la semaine. Le MDax des valeurs moyennes a lui terminé en baisse de 0,6% à 25.630,18 points.
"Les frasques du président américain, que ce soit sur les tarifs douanier ou de possibles tirs de missiles contre la Syrie glissent actuellement sur les investisseurs et tout ce bruit via Twitter est plus ou moins digéré dans le cours des actions", note Uwe Eilers, directeur général de la Frankfurter Vermögen.
"En attendant, les investisseurs espèrent que la saison des bilans, qui commence aujourd'hui, ramènera quelque peu l'attention sur les fondamentaux du marché", complète Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.
Les investisseurs ont déjà pris note des premières publication de résultats d'entreprises américaines pour le premier trimestre, notamment ceux, positifs, des établissements financiers américains City Group et Wells Fargo.
Mais les valeurs bancaires allemandes en ont peu profité. Deutsche Bank, qui dévoilera ses résultats le 26 avril prochain, a gagné 0,27 % à 11,70 euros, Commerzbank a cédé de son côté 0,59% à 10,75 euros.
La valeur la plus observée de la séance, Volkswagen, a progressé de 0,39% à 177,28 euros. Le géant allemand de l'automobile a présenté vendredi à la presse son nouveau patron, Herbert Diess, qui a a promis d'intensifier ses réformes pour conduire le groupe vers la mobilité du futur et tenter laisser les ravages du dieselgate dans le rétroviseur.
L'entreprise aux 12 marques va principalement se resserrer autour de six branches et créer une entité entièrement dédiée à la Chine. Elle va aussi préparer l'entrée en Bourse de sa division poids lourds (bus & trucks). Cette opération, qui n'aura pas lieu cette année, devrait rapporter à VW entre 6 et 7 milliards d'euros selon une estimation du magazine allemand Der Spiegel.
Le chimiste Covestro a reculé de 0,17% à 80,08 euros. Ce nouveau venu sur le Dax a pourtant annoncé vendredi à l'issue de son assemblée générale une augmentation de 60% du dividende reversé à ses actionnaires, qui passe de 1,35 à 2,20 euros.
Enfin Lufthansa a essuyé de lourdes prises de bénéfices (-1,85% à 26,49 euros) après une séance en tête de tableau jeudi liée aux rumeurs de rachat de la compagnie à bas coûts Norwegian par la britannique IAG, rumeurs démenties vendredi par le patron de l'entreprise norvégienne.
