L'indice vedette a perdu 23,5 points pour finir à 12.977,71 points. Le MDax des valeurs moyennes a reculé de son côté de 0,21% à 26.644,50 points.
"L'indice boursier allemand a fait quasiment du surplace aujourd'hui si l'on élimine l'effet négatif induit par la hausse de l'euro par rapport au dollar", note Jochen Stanzl, stratégiste chez CMC Markets.
La monnaie unique s'est rapprochée à nouveau lundi de la cote d'1,20 dollar, or il faudrait voir l'euro "repasser nettement" sous cette barre pour que le Dax s'offre un rebond bien au-dessus des 13.000 points, ajoute M. Stanzl.
Mais c'est sans compter sur les craintes d'un nouvel embrasement au Moyen-Orient, après des attaques d'Israël lundi ayant fait des dizaines de morts parmi les Palestiniens manifestant dans la bande de Gaza.
L'Italie continue par ailleurs de semer le trouble, en étant sur le point de se voir gouvernée par deux partis antisystème et eurosceptiques, une configuration rarement appréciée sur les marchés actions.
L'optimisme des investisseurs demeure néanmoins nourri par l'inflation américaine toujours contenue et les résultats d'entreprises au premier trimestre, avant une nouvelle salve attendue mardi.
Le laboratoire de santé Merck, qui publiera mardi son bilan à fin mars, a vu son titre rebondir lundi de 2,06% à 85,04 euros, finissant en tête du Dax.
Les autres valeurs défensives de l'indice ont été recherchées, le lessivier Henkel s'adjugeant 0,91% à 105,25 euros, le groupe de santé Fresenius 0,75% à 67,10 euros et sa filiale spécialisée dans la dialyse, Fresenius Medical Care (FMC)0,78% à 85,62 euros.
Volkswagen a reculé de 0,56% à 171,34 euros. Le géant de l'automobile reste dans une phase de turbulences après les accusations dimanche du quotidien Bild, contestées par le groupe, selon lesquelles son nouveau patron Herbert Diess était au courant du vaste trucage des moteurs diesel avant que Volkswagen ne le reconnaisse en septembre 2015.
Les bancaires ont été les plus mal loties du jour, Deutsche Bank abandonnant 1,49% à 11,47 euros après que l'agence Bloomberg eut cité lundi un gestionnaire de hedge fund conseillant de vendre des actions de la première banque allemande à découvert ("short selling"), signifiant qu'il parie sur une baisse du cours. Commerzbank a cédé de son côté 1,83% à 10,60 euros.
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