L'indice vedette a terminé en repli de 19,88 points à 10.747,81 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a gagné 0,62% à 22.173,73 points.
"Une seule chose paraît d'ores et déjà acquise: la forte volatilité devrait persister", estime Konstantin Oldenburger, stratégiste chez CMC Markets, pour expliquer le changement d'ambiance sur les marchés actions.
Si le Dax avait grimpé de 3,37% vendredi, après un discours bien accueilli du patron de la Réserve fédérale américaine (Fed), "l'euphorie s'était déjà dissipée en début de séance" lundi, constate l'analyste.
Les investisseurs guettent avec circonspection les nouvelles discussions commerciales attendues lundi entre Chinois et Américains, pour tenter de mettre fin au conflit entre les deux pays.
"Toute bonne nouvelle venue de Pékin devrait pousser" la place francfortoise "à reprendre son mouvement de hausse" et à renouer avec la tendance boursière souvent favorable au mois de janvier, juge M. Oldenburger.
Mais par ailleurs, les opérateurs demeurent sensibles aux données macroéconomiques et n'ont guère apprécié la baisse plus marquée qu'attendu des commandes passées à l'industrie allemande en novembre.
Pour la première économie allemande, "la question n'est plus de savoir s'il y aura un ralentissement dans les prochains mois, mais de quelle ampleur il sera, et même s'il ira jusqu'à la récession", analyse l'expert de CMC Markets.
Côté valeurs, Infineon (+3,62% à 17,76 euros) et Wirecard (+2,40% à 136,45 euros) ont fini en haut du tableau, sans actualité particulière mais tirées par le regain d'attrait des valeurs technologiques.
Le secteur automobile, particulièrement exposé aux tensions commerciales, a terminé dans le vert: Volkswagen a pris 0,11% à 140,64 euros, Daimler 0,19% à 47,16 euros et BMW 0,57% à 72,12 euros.
Bayer, qui a vu sa capitalisation boursière fondre de près de 40% en 2018, a fini en bas du tableau (-1,59% à 63,87 euros).
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