L'indice vedette a engrangé 21,0 points sur la séance pour finir à 11.468,54 points, sans pouvoir se maintenir à son plus haut du jour, à 11.575,43 points, soit une hausse momentanée de 1,12%. Le MDax des valeurs moyennes a de son côté pris 0,65%, à 24.337,62 points.
"Après un mois d'octobre très faible (le Dax ayant reculé de plus de 7%, ndlr), les investisseurs ont retrouvé la confiance au regard des mois saisonniers forts de novembre et décembre", croit Jochen Stanzl, stratégiste chez CMC Markets.
Et pour une fois, un tweet de Donald Trump a donné un petit coup de pouce au marché. Le président américain a dit jeudi avoir eu une "très bonne conversation" au téléphone avec son homologue chinois sur le sujet épineux du commerce, de quoi ramener le calme sur les Bourses à quelques jours des élections de mi-mandat aux Etats-Unis.
D'un point de vue technique, le Dax a les moyens de repartir à la hausse une fois qu'il aura franchi le seuil des 11.500 points, même si les forces lui ont manqué jeudi pour conserver cette conquête, ajoute M. Stanzl.
Du côté des valeurs, Lufthansa (+7,32% à 19,06 euros) a décollé après avoir souffert mardi suite à la publication de résultats trimestriels décevants.
Le fabricant de puces Infineon a poursuivi sa progression de la veille, prenant 3,50% à 18,33 euros dans le sillage du secteur technologique.
Le géant de l'agrochimie et de la santé Bayer a gagné 2,69% à 69,60 euros, après avoir obtenu aux Etats-Unis la prolongation jusqu'en 2020 de la vente du Dicamba, un herbicide à large spectre comme le glyphosate.
Volkswagen a avancé de 1,87% à 151,54 euros. Le constructeur automobile allemand et l'américain Ford considèrent une large coopération portant notamment sur la voiture électrique et autonome, selon le Handelsblatt.
Deutsche Bank a grimpé de 3,46% à 8,95 euros en ayant reçu le renfort d'un nouvel actionnaire de référence, le fonds d'arbitrage Hudson Executive, qui détient désormais 3,1% du capital de la première banque allemande, comme communiqué jeudi.
Douglas Braunstein, patron du fonds et ancien directeur financier de la banque américaine JP Morgan, a déclaré dans une interview au Wall Street Journal que Deutsche Bank était "mal comprise et sous-évaluée", en faisant confiance en son patron, Christian Sewing, pour la redresser. L'action de la banque a perdu 44% depuis janvier et navigue actuellement autour de son plus bas historique.
Linde a cédé 1,55% à 142,60 euros. Le fabricant de gaz industriels, qui vient de fusionner avec l'américain Praxair, a annoncé jeudi qu'il va convoquer une assemblée générale extraordinaire le 12 décembre prochain. Il y sera proposé aux minoritaires de l'ancienne Linde AG, représentant 8% du capital, de céder leurs titres à la nouvelle holding du groupe au prix de 188,24 euros par action.
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